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Profil clinique, paraclinique et évolutif des pneumopathies interstitielles non spécifiques (PINS) - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.526 
C. Ben Rhouma , N. Moussa, K. Abdelmouleh, A. Kotti, N. Kallel, N. Bahloul, W. Feki, W. Ketata, I. Yengui, H. Ayadi, S. Msaad, S. Kammoun
 Pneumologie, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) est un type de pneumopathie interstitielle définie anatomopathologiquement et pouvant être observée dans différents contextes cliniques telles que les connectivites [2, 1].

Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale rétrospective menée au service de pneumologie de CHU Hédi-Chaker de Sfax, entre 2017 et 2019 intéressant des patients suivis d’une pneumopathie interstitielle diffuse type PINS.

Résultats

Quinze patients (7 femmes et 8 hommes) étaient inclus d’âge moyen 61 ans avec des extrêmes allant de 18 à 93 ans. Une intoxication tabagique était trouvée dans 73 % des cas. La symptomatologie clinique était dominée par la toux (100 %), la dyspnée (93 %) et l’hémoptysie (6 %). À la radiographie thoracique standard, les anomalies les plus fréquemment rencontrés étaient une atteinte réticulo-micronodulaire (93 %) et des signes de fibrose (20 %). Le scanner thoracique objectivait la présence de réticulations intra-lobulaires et inter-lobulaires (73 %), verre dépoli (26 %), bronchectasies par traction (80 %) et rayon de miel (66 %). Seuls 9 patients ont bénéficié d’une fibroscopie bronchique avec un lavage bronchopulmonaire. Une alvéolite macrophagique était constatée (8 cas) et lymphocytaire (1 cas). Aucun de nos patients n’avait eu une biopsie pulmonaire chirurgicale. Un trouble ventilatoire restrictif était constaté dans 60 % des cas. Les étiologies étaient : une PINS idiopathique (13 cas), secondaire à une sclérodermie systémique (1 cas) et à un syndrome des anti-synthétases (1 cas). Une corticothérapie systémique était prescrite chez 7 patients et les immunosuppresseurs chez un patient. L’évolution sous traitement était marquée par une amélioration clinique notamment chez 4 patients. Une aggravation clinique et radiologique était constatée chez 3 patients nécessitant le recours à une oxygénothérapie au long cours. Un décès était observé chez un patient lié à une acutisation de sa PID.

Conclusion

La PINS est une entité distincte et bien identifiée cependant de nombreuses incertitudes demeurent concernant son histoire naturelle, son pronostic, ou encore le traitement optimal.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 236-237 - janvier 2020 Retour au numéro
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