S'abonner

État des lieux des connaissances, attitudes et pratiques des médecins de Niamey sur le syndrome d’apnée du sommeil - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.582 
A. Gagara Issoufou Madougou  : Praticien hospitalier, M.M. Assao Neino : Praticien hospitalier, M. Bako : Praticien hospitalier, A. Soumana : Praticien hospitalier, M. Dan Aouta : Praticien hospitalier, B. Moussa Issaka : Praticien hospitalier
 Niamey, Niger 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est un problème de santé publique. C’est une pathologie sous diagnostiquée en Afrique. L’objectif est d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des médecins sur SAS à Niamey.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude transversale descriptive du 1er décembre 2018 au 31 mai 2019 ayant concernée 400 médecins travaillant dans les formations sanitaires de Niamey.

Résultats

Au total 272 médecins ont répondu dont 51,47 % médecins en spécialisation, 32,35 % médecins généralistes, 16,18 % médecins spécialistes. Le niveau de connaissance était insuffisant et passable dans respectivement 74,94 % et 16,91 %. La principale source d’information était l’enseignement reçu au cours du cursus universitaire. Les types de SAS les plus cités étaient obstructif et central 66,18 % et 30,15 %. Chez l’adulte, le principal facteur risque était l’obésité de 79,41 % et chez l’enfant, l’hypertrophie des amygdales dans 68,75 %. Les interrogés ne connaissaient pas l’échelle d’évaluation du degré de somnolence diurne et l’examen de référence du diagnostic dans 81,62 % et 46,32 %. Plus de 3/4 (81,25 %) des médecins n’ont jamais évoqué la SAS chez leurs parents et respectivement 59,93 % et 56,99 % des médecins orienteront vers un ORL et un pneumologue un cas suspect de SAS. Presque la totalité des médecins (94,85 %) désiraient avoir une formation sur le SAS.

Conclusion

Le niveau connaissance était majoritairement insuffisant. Une formation des médecins sur le SAS s’avère nécessaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 12 - N° 1

P. 258 - janvier 2020 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • La désaturation nocturne au cours du syndrome d’apnée du sommeil : corrélation avec la sévérité de la maladie
  • R. Fessi, H. Zaibi, K. Zayen, A. Jarrar, B. Ourari, J. Ben Amar, H. Aouina
| Article suivant Article suivant
  • Diplégie laryngée et troubles respiratoires du sommeil dans un groupe de 37 patients pris en charge en milieu spécialisé
  • K. Sedkaoui, E. Mouchon, V. Woisard, S. Crestani, P. Fichaux-Bourin, M. Lescouzeres, A. Didier