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Traitement local en cas d’oligo-progression dans le CBNPC métastatique après réponse initiale à un traitement par anti-PD1 - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.084 
F. Guisier 1, , R. Gervais 2, K. El Husseini 1, J.B. Assie 3, M. Geier 4, C. Decroisette 5, R. Descourt 4, C. Chouaid 3, M. Salaun 1, L. Thiberville 1
1 CHU, hôpital Charles-Nicolle, Rouen, France 
2 CLCC François-Baclesse, Caen, France 
3 CHI, Créteil, France 
4 CHU, Brest, France 
5 CH d’Annecy-Genevois, Pringy, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’immunothérapie par anti-PD1 a profondément modifié la prise en charge des patients avec cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) métastatique. Des résistances secondaires apparaissent chez les 5 à 20 % de longs-répondeurs. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement local et de la poursuite de l’anti-PD1 lors d’une oligo-progression après réponse tumorale initiale.

Méthodes

Étude non interventionnelle multicentrique incluant des patients ayant débuté un traitement anti-PD1/PDL1 entre le 1er mai 2015 et le 31 mars 2018, ayant reçu un traitement par chirurgie ou radiothérapie du(des) site(s) en progression après réponse tumorale initiale. L’efficacité est évaluée la survie sans progression [IC95 %], (SSP) et la survie globale (SG).

Résultats

Vingt-sept patients ont reçu 31 traitements locaux (chirurgie : 3, radiothérapie stéréotaxique : 18, radiothérapie conformationnelle : 10). Une oligo-progression intervenait 6,9 mois (médiane) après le début d’un traitement par nivolumab (n=19) ou pembrolizumab (n=8) en première (n=3), deuxième (n=18) ou troisième (n=6) ligne de traitement d’un CBNPC métastatique (18 adénocarcinomes, 8 carcinomes épidermoïdes, 1 carcinome non à petite cellules NOS). L’expression de PDL1 était non connue (n=10), négative (n=8), 1–49 % (n=1) ou ≥50 % (n=6). Neuf patients (33 %) avaient eu au moins un effet secondaire immunologique de grade ≥2 avant le traitement local. Les sites traités étaient : cerveau (n=19), poumon (n=5), surrénale (n=2), os (n=4). Anti-PD1. Le traitement par anti-PD1 était poursuivi après le traitement local chez 22 patients. La SSP après traitement local était de 13,1 mois (IC95 % [7,0–NA]). Un patient a présenté une radionécrose cérébrale de grade 3. Les données de survie globale n’étaient pas matures après un suivi médian de 9,1 mois.

Conclusion

Un traitement local par chirurgie ou radiothérapie en cas d’oligo-progression après réponse initiale à un anti-PD1 peut apporter un contrôle prolongé de la maladie dans une population de patients sélectionnés.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 48-49 - janvier 2020 Retour au numéro
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