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Prévalence et caractéristiques de la rhinite allergique et non-allergique chez l’adulte en France en population générale : la cohorte Constances - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.152 
M. Savouré 1, , M. Goldberg 2, M. Zins 2, B. Jacquemin 3, R. Nadif 1
1 UMR 1168, Villejuif, France 
2 UMS 011, Villejuif, France 
3 UMR 1168, U1085, Villejuif, Rennes, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La rhinite est l’une des affections médicales les plus courantes, caractérisée par une morbidité importante et un lourd fardeau financier. Si de nombreuses études en population générale ont été conduites pour estimer la prévalence de la rhinite allergique (RA), très peu ont porté sur la rhinite non-allergique (RNA). L’objectif de cette analyse était d’estimer la prévalence et de décrire les caractéristiques des RA et RNA chez l’adulte dans la cohorte Constances.

Méthodes

Parmi les 26 737 participants inclus jusqu’en décembre 2013, 21 507 (80 %) ont complété le module rhinite du questionnaire de suivi annuel de 2014. La rhinite actuelle a été définie par les questions « Au cours de votre vie, avez-vous déjà eu des problèmes d’éternuement, nez qui coule ou nez bouché quand vous n’étiez pas enrhumé(e) et n’aviez pas la grippe ? » et « Avez-vous eu ces problèmes dans les 12 derniers mois ? ». La RA et la RNA ont été définies parmi les participants ayant déclaré une rhinite et par une réponse positive (RA) ou négative (RNA) à « Au cours de votre vie, avez-vous eu des allergies nasales, y compris le rhume des foins ? ».

Résultats

Au total, 18 735 participants ont été inclus dans les analyses (âge moyen=53 ans, 55,7 % de femmes, 12,8 % asthmatiques vie). Les prévalences brutes de la rhinite actuelle, de la RA et de la RNA actuelles étaient de 43,6 %, 32,9 % et 10,7 % respectivement. Les caractéristiques des groupes RA et RNA actuelles sont présentées dans le tableau ci-joint. Les participants RA déclaraient en moyenne plus d’asthme, de conjonctivite et d’eczéma que les participants RNA. Les participants du groupe RA déclaraient également un âge de début plus précoce des symptômes. La majorité des participants RA déclarait les pollens comme déclencheurs de leurs symptômes contre moins de 10 % pour les participants RNA (Tableau 1).

Conclusion

Nous observons des caractéristiques différentes entre la RA et la RNA, qui sont cohérentes avec celles décrites dans la littérature et connues des cliniciens. En l’absence de données biologiques ou de tests cutanés, un questionnaire validé et standardisé semble adapté pour estimer et décrire les phénotypes allergiques et non-allergiques de la rhinite.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 80 - janvier 2020 Retour au numéro
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