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Profil épidémiologique, clinique, spirométrique et thérapeutique des patients asthmatiques reçus en consultation au service de pneumologie du CHR SL - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.169 
S. Niang 1, , A. Dieye 1, A.D. Dia 1, Y. Dia 2, A. Diatta 3, N.O. Toure 2
1 Université Gaston-Berger, Saint-Louis, Sénégal 
2 Université Cheikh-Anta-Diop, Dakar, Sénégal 
3 Université Assane-Seck, Ziguinchor, Sénégal 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La prévalence a augmenté de façon continue depuis les années 1970. L’Organisation mondiale de la santé estime que 235 millions de personnes dans le monde sont touchées. Au Sénégal, la prévalence globale n’est pas encore évaluée. Quelques études parcellaires ont été menées. Dans le service de pneumologie du CHNU de Fann le nombre de patients asthmatiques constituait 8,2 % des patients vus à la consultation en 1998 et 9,1 % en 2013. Les objectifs de notre étude étaient de décrire le profil épidémiologique, clinique, spirométrique et thérapeutique des patients asthmatiques reçus à la consultation au service de pneumologie du CHRU de Saint-Louis.

Méthodes

Nous avons réalisé au service de pneumologie du CHR de Saint-Louis une étude prospective descriptive portant tous les patients reçus en consultation pour l’asthme bronchique, sur une période de 12 mois de janvier 2018 à décembre 2018.

Résultats

Nous avions inclus 336 patients, sur un total de 3562 soit une prévalence hospitalière de 9,43 %. L’âge moyen était de 38 ans avec des extrêmes de 3 et 85 ans. Une nette prédominance féminine (57 %) a été notée avec un sex-ratio de 1,3. Soixante-dix-huit pour cent de patients provenaient de la zone urbaine. Une notion d’asthme familial était retrouvée chez 68,7 % des patients. Une rhinite allergique persistante était notée dans 40 % des cas. Parmi les patients, 7 % étaient tabagiques actifs. Environ 51 % des patients avaient consulté entre mai et août. La durée d’évolution moyenne de l’asthme était de 13 ans [2 mois–55]. Quatre-vingt-quatre pour cent des patients présentaient une toux et l’auscultation pulmonaire révélaient des râles sibilants. Sur le plan fonctionnel, 98 % des patients avaient bénéficié d’une spirométrie. Parmi eux 80 % avaient un trouble ventilatoire obstructif réversible et 17 % une spirométrie normale. Seulement 56,25 % des patients avaient une prescription médicale de salbutamol en aérosol et 32 % avaient une corticothérapie inhalée en traitement de fond. Seulement 35 % des cas avaient été éduqués sur le plan thérapeutique.

Conclusion

Dans notre contexte, l’asthme est surtout l’apanage des jeunes. Le contrôle de la maladie doit passer impérativement par une bonne éducation thérapeutique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 86 - janvier 2020 Retour au numéro
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