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Influence de l’éosinophilie sanguine sur la sévérité de l’exacerbation aiguë de la BPCO - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.200 
I. Touil , N. Boudawara, S. Bouchareb, Y. Braham, N. Gueder, M.A. Baccari, S. Machghoul, I. Belhadj, H. Hassine, M. Chahed, J. Knani, L. Boussoffara
 Service de pneumologie, Mahdia, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La BPCO est un problème majeur de santé publique. Il existe une controverse concernant la relation entre le taux d’éosinophilie sanguine (Eos) et la sévérité des exacerbations aiguë (EA) de BPCO.

But

Déterminer si l’éosinophilie à l’admission pour exacerbation aiguë de BPCO était corrélée à sa sévérité.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les patients porteurs de BPCO ayant été hospitalisés pour EABPCO entre janvier 2015 et juin 2019. Nous avons déterminé le nombre d’éosinophiles dans le sang pour tous les patients. Nous avons comparé 2 groupes de patients : G1 (Eos+) : Eos150 éléments/mm3 et G2 (Eos−) : Eos<150 éléments/mm3.

Résultats

Notre étude a inclus 88 patients avec une nette prédominance masculine (96,6 %). L’âge moyen était de 67±8 ans avec un tabagisme présent chez 96,6 % des patients. Pour la classification de GOLD, 64,6 % des patients étaient classés III et IV et 85,1 % appartenaient au groupe D. Les 2 groupes (Eos+ et Eos−) comportaient respectivement 34 patients (38,6 %) et 54 patients (61,4 %). Ces deux groupes étaient comparables concernant les différentes caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives à l’état stable. L’analyse des paramètres de sévérité des EA montre l’absence de différence entre les deux groupes concernant la PaO2 mesurée à l’admission (60,19 versus 58,70mmHg ; p=0,61), la PaCo2 (p=0,65), le pH (p=0,21), le taux de la protéine C réactive (p=0,08). Sur le plan thérapeutique, il n’y avait pas de différence significative concernant le recours à la VNI (p=0,47), la durée d’hospitalisation (11,4 versus 12,5jours ; p=0,66) et le séjour en milieu de réanimation (p=0,75).

Conclusion

L’augmentation du taux d’Eos chez les patients BPCO ne semble pas avoir une influence péjorative sur la sévérité des EA de BPCO.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 98 - janvier 2020 Retour au numéro
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  • Relation entre le nombre des éosinophiles circulants et les différentes caractéristiques cliniques et évolutives de la BPCO
  • I. Touil, Y. Braham, N. Boudawara, S. Bouchareb, M.A. Baccari, N. Gueder, S. Machghoul, I. Belhadj, H. Hassine, M. Chahed, J. Knani, L. Boussoffara
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