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16 - Les bénéfices d’associations locales de patients après la réhabilitation respiratoire - 31/03/08

Doi : RMR-09-2006-23-4-C2-0761-8425-101019-200608284 

G Moullec [1],

G Ninot [1],

A Varray,

J Desplan,

C Préfaut,

M Hayot

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Objectif : Si la littérature montre des bénéfices au sortir d’un programme de réhabilitation respiratoire, le maintien de ces progrès reste limité dans le temps si les patients sont laissés seuls face à la maladie, entre 6 et 18 mois selon les paramètres mesurés. Nous faisons l’hypothèse qu’un programme de post-réhabilitation multidisciplinaire en association locale de patients maintiendra, voire améliorera, les bénéfices acquis lors d’un premier séjour de réhabilitation.

Méthodes : Après avoir participé à un premier séjour de réhabilitation, 40 patients BPCO ont été consécutivement inclus dans le groupe post-réhabilitation (n = 14 ; 61,9 ± 7,4 ans ; VEMS = 52,6 ± 16,4 % théo.) ou le groupe contrôle (n = 26 ; 60,7 ± 9,6 ans ; VEMS = 46,7 ± 9,3 % théo.). Les évaluations ont été réalisées à l’entrée du centre, à la sortie, 6 et 12 mois après le programme initial. Les mesures comprenaient une exploration fonctionnelle respiratoire, un test de marche de 6 minutes (TDM-6min), une épreuve d’effort, les dimensions spécifiques de qualité de vie du Saint-George (SGRQ), les dimensions génériques du World Health Organization Quality Of Life (WHOQOL) et les 6 items fonctionnels mesurés avec une échelle visuelle analogique (EVA).

Résultats : Après un an, il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes sur les mesures fonctionnelles (VEMS, rapport de Tiffeneau et capacité vitale forcée). Les patients ayant bénéficié de la post-réhabilitation associative montrent une amélioration de la tolérance à l’effort (+ 32,1 mètres), de la puissance maximale (+ 7,8 Watts), des scores aux 3 dimensions du SGRQ (symptômes = - 13,5 % ; activités =  - 16,1 % ; impact = - 13,6 %), aux dimensions physique (+ 1,0) et QV générale (+ 2,2) du WHOQOL et à l’item condition physique (+ 2,4) des EVA. En revanche, les résultats du groupe contrôle montrent une détérioration de la distance au TDM-6min (- 33,3 mètres) et des scores des dimensions activité (+ 10,2) et impact (+ 15,5) du SGRQ, après 12 mois.

Conclusion : Ces résultats indiquent qu’un programme de suivi multidisciplinaire en association locale de patients est un dispositif innovant et efficace pour améliorer les bénéfices d’un premier séjour de réhabilitation au niveau de la tolérance à l’effort et des scores spécifiques et génériques de la qualité de vie.




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Vol 23 - N° 4-C2

P. 118 - septembre 2006 Retour au numéro
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