L’efficacité de l’hydoxychloroquine dans le traitement du COVID-19 est sujet à controverse. Un protocole thérapeutique basé sur l’hydroxychloroquine et l’azithromycine a été adopté par plusieurs pays dont l’Algérie.
Étude rétrospective d’une série de patients admis au service de pneumologie de l’EHU d’Oran durant la période allant du 19 mars 2020 au 30 août 2020 pour COVID-19 confirmé, et mis sous protocole thérapeutique associant l’hydroxchloroquine et l’azithromycine.
Cent un cas ont été inclus dans l’étude (45 femmes et 56 hommes). La moyenne d’âge était de 48,57 ans. Le tableau clinique était léger dans 61 % des cas, et modéré à sévère dans 39 % des cas. Les comorbidités étaient présentes dans 87 % des cas. Il s’agit d’hypertension artérielle dans 16 % des cas, du diabète (16 %), de cardopathies (9 %), d’asthme bronchique (9 %), de dysthyroïdes (8 %), des néoplasies (5 %), et de BPCO (1 %). Une surcharge pondérale était notée dans 66 % des cas. L’évolution était favorable chez 100 patients. Nous avons déploré un seul décès. Des effets secondaires ont été constatés dans 12 cas, imposant l’interruption du traitement à l’hydroxychloroquine dans 6 cas. Il s’agissait d’allongement du segment QT (1 cas), d’extrasystoles auriculaires (1 cas), de sus décalage du segment ST (1 cas), de troubles digestifs (4 cas), de perturbations du bilan hépatique (4 cas), et de perturbations du bilan rénal (1 cas).
Dans notre série de patients, le traitement du COVID-19 par l’hydroxychloroquine et l’azithromycine était significativement associé à une évolution favorable. Néanmoins, ce traitement n’est pas dépourvu d’éventuels effets secondaires.
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Publié par Elsevier Masson SAS.