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Durée du bénéfice clinique et analyse des biomarqueurs chez les patients (pts) atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules avancées (CPNPC) traité avec l’AMG 510 (sotorasib) - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.250 
F. Barlesi 1, , D. Hong 2, Y.J. Bang 3, G. Durm 4, G. Falchook 5, R. Govindan 6, G. Dy 7, K.C. Park 8, J. Strickler 9, T. Burns 10, J. Kim 11, A. Ang 11, R. Lipford 11, G. Ngarmchamnanrith 11, A. Anderson 11, B. Li 12
1 Institut Gustave-Roussy, Villejuif, France 
2 MD Anderson Cancer Centre, Houston, États-Unis 
3 Seoul National University College of Medicine, Séoul, République de Corée 
4 Indiana University School of Medicine, Indianapolis, États-Unis 
5 Sarah Cannon Research Institute, Denver, États-Unis 
6 Alvin J. Siteman Cancer Centre, Saint Louis, États-Unis 
7 Roswell Park Comprehensive Cancer Centre, Buffalo, États-Unis 
8 Samsung Medical Centre, Séoul, République de Corée 
9 Duke University Medical Centre, Durham, États-Unis 
10 University of Pittsburgh Medical Centre, Pittsburgh, États-Unis 
11 Amgen, Thousand Oaks, États-Unis 
12 Memorial Sloan Kettering Cancer Centre, New York, États-Unis 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’étude de phase 1 du sotorasib, inhibiteur de KRASG12C, a démontré un profil de tolérance favorable et une activité antitumorale chez les pts atteints de CPNPC, KRASG12C muté, avec un taux de réponse objective (TRO) de 54 % sur 13 pts ayant reçu la dose recommandée de 960mg et un taux de contrôle de la maladie (TCM) de 100 %. Les résultats sur la durée du bénéfice clinique et les données d’analyse de biomarqueurs dans le CPNPC sont présentés ici.

Méthodes

Les principaux critères d’éligibilité comprenaient la présence de la mutation KRASG12C et un traitement anticancéreux systémique antérieur (tx). Critère principal : tolérance principaux critères d’évaluation secondaires : TRO, TCM, durée de réponse (DDR) et survie sans progression (SSP). La fréquence de mutation allélique KRASG12C (MAF) et le niveau d’expression de PD-L1 ont été analysés.

Résultats

Au 17 juillet 2019, 40 pts atteints de CPNPC (âge médian : 68 ans [49–77]) furent inclus. La date de collecte des données a été arrêtée le 25 mars 2020. Trente et un (77,5 %) pts et 19 (47,5 %) pts avaient reçu respectivement ≥2 et 3 lignes de tx antérieures. Le suivi médian était de 10,2 (8,3–19,0). Trois (7,5 %) pts ont eu des événements indésirables menant à un arrêt du tx. Il n’y a pas eu de toxicités dose limitante, ni d’événements indésirables mortels liés au tx. La SSP médiane était de 6,9 (1,2–13,9) mois. Le TRO était de 30 % (IC95 % : 16,56–46,53). La DDR variait de 1,6 à 12,7 mois, avec 7 pts sur 12 toujours répondeurs à la date de collecte des données. Le TCM était de 92,5 % (IC95 % : 79,61 à 98,43). Dix-huit (45,0%) pts étaient en progression. Au moment de la collecte des données, 10 pts (25,0 %) n’avaient pas progressé et 9 (22,5 %) pts étaient décédés. Dix-huit (45 %) pts (5 réponses partielles [PR], 12 maladies stables [SD], 1 maladie progressive [PD]) étaient analysables pour la MAF de KRASG12C. Il n’y avait pas d’association significative entre la MAF et la réponse (Wilcoxon p=0,80 pour PR vs SD). Onze pts (27,5%) avaient des données d’expression de PD-L1 disponibles. Le score médian de proportion de tumeurs PD-L1 était de 3 % [1–5] pour les 2 pts avec PR, 0 % [0–0] pour les 8 pts avec SD, et 75 % [75–75] pour le pt avec PD (Wilcoxon p=0,044 pour PR vs SD).

Conclusion

Chez les pts CPNPC fortement prétraités, des réponses durables au sotorasib ont été observées, la majorité des pts ayant une maladie contrôlée, avec une PFS médiane de 6,9 mois. Ces données encore limitées suggèrent que ni la MAF, ni le niveau d’expression du PD-L1 ne sont prédictifs de la réponse au sotorasib.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

© 2020  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 121-122 - janvier 2021 Retour au numéro
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