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Les facteurs prédictifs d’HTP chez des patients ayant une PID - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.378 
W. Ghribi , I. Zendah, A. Ezzaouia, C. Moussa, H. Rouiss, A. Channoufi, I. Khouaja
 Hôpital Abdelrahmen Mammi, pavillon 1, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’HTP est une maladie rare caractérisée par l’augmentation progressive des résistances artérielles pulmonaires aboutissant à une insuffisance cardiaque droite. Il s’agit une complication des maladies respiratoires chronique notamment la PID.

Méthodes

Étude rétrospective incluant 18 malades suivis pour une PID au service de pneumologie pavillon I à l’hôpital Abderrahmane Mammi Ariana et chez qui on a réalisé une échographie cardiaque avec la mesure de la PAPS et le calcul de la PAPM par la formule de Chemla. On a identifié 2 groupes : le premier (G1) : PID avec HTP : une valeur de PAPS supérieurs à 37mmHg (équivalente à 25mmHg de PAPM) et le deuxième (G2) PID sans HTP : une PAPS inférieure à 37mmHg. Les données ont été recueillies à partir des dossiers des malades hospitalisés au service entre juin 2013 et août 2019. Le but de ce travail est d’étudier les facteurs prédictifs de développer une HTP chez les patients suivis pour PID.

Résultats

Notre population a consisté en 10 patients appartenant au G1 et 8 au G2. Le sexe masculin n’est pas corrélé à l’HTP : (62,5 %) d’homme au G1 versus (50 %) au G2 avec p=0,09. L’âge moyen de G1 est 54 ans [50–58] versus 57 ans [53–61] au G2 avec p=0,12 donc l’âge avancé ne constitue pas un facteur prédictif d’HTP. Le tabagisme actif n’est pas corrélé à l’HTP : (100 %) de G1 sont tabagiques versus (33 %) de G2 avec p=0,07. La présence d’une tension artérielle élevée est statistiquement liée avec l’HTP, (75 %) des G1 sont hypertendus versus (37 %) de G2 avec une p=0,037. Par contre, les antécédents de : diabète, coronaropathie, BPCO et asthme ne sont pas corrélés à l’HTP. La présence d’une dyspnée d’effort NYHA˃2 est corrélée à l’HTP : (62 %) de G1 ont une dyspnée d’effort NYHA˃2 versus (25 %) au G2 avec une p=0,042. La présence des râles crépitant bilatéraux n’est pas corrélée à l’HTP, (87 %) de G1 ont des râles crépitants versus (33 %) au G2 avec une p=0,08. En comparant les étiologies de la PID chez G1 et G2 : l’étiologie de la PID n’a pas de relation statistiquement significative avec l’HTP.

Conclusion

L’HTA constitue un facteur de risque d’HTP chez les patients ayant une PID, d’ou l’intérêt de la dépister précocement. La présence d’une dyspnée d’effort NYHA supérieur à 2 constitue un facteur prédictif d’HTP On insiste sur l’intérêt de réaliser une ETT chez tous les patients ayant une PID.

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© 2020  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 174 - janvier 2021 Retour au numéro
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