La tomodensitométrie (TDM) thoracique est la pierre angulaire dans la démarche diagnostique des pneumopathies infiltratives diffuses (PID). Elle permet de porter aisément le diagnostic positif et d’orienter le diagnostic étiologique. Le but de travail est de préciser l’apport de la TDM thoracique dans le diagnostic des PID.
Étude rétrospective portant sur les patients hospitalisés pour PID chroniques colligés entre janvier 2016 et janvier 2020.
Nous avons colligé 62 patients. La moyenne d’âge était de 54 ans, une prédominance féminine a été notée (60,7 %). Le tableau clinique était dominé par la dyspnée d’effort (94,4 %) suivie de la toux (80 %). L’examen clinique avait noté des râles crépitants dans 69 % des cas, sibilants dans 16 % des cas, ronflants dans 15 %, et un hippocratisme digital dans 40 % des cas. La radiographie thoracique avait objectivé des opacités réticulaires diffuses dans 96 % des cas, des opacités micronodulaires dans 86,4 % des cas, des images aréolaires dans 18 % des cas et une hyper-clarté avasculaire dans 4,8 %. La TDM thoracique avait montré des réticulations et épaississement des septas dans 91,2 % des cas, un aspect en verre dépoli dans 32 % des cas, un aspect en rayon de miel de siège basal dans 36,8 % des cas, une atteinte alvéolo-interstitielle dans 35,2 % des cas, des bronchectasies par traction dans 30,4 %, des bulles d’emphysème et des signes en faveur d’HTP dans 11,2 % chacun, un aspect en mosaïque était trouvé dans 4,8 % des cas. Les adénopathies médiastinales étaient retrouvées dans 42 % des cas. Les étiologies étaient dominées par la sarcoïdose dans 24 % et connectivites dans 20,8 % des cas.
Les aspects scanographiques des PID sont différents dominés dans notre contexte par les réticulations et le verre dépoli.
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Publié par Elsevier Masson SAS.