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Réponse complète au benralizumab des patients présentant une polypose nasosinusienne et un asthme sévère à éosinophiles - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.169 
A. Bourdin 1, , J. Kreindler 2, A. Burden 3, E. Garcia Gil 4, P. Chanez 5
1 Université, Montpellier, France 
2 AstraZeneca, Wilmington, Delaware, États-Unis 
3 AstraZeneca, Cambridge, Royaume-Uni 
4 AstraZeneca, Barcelone, Espagne 
5 Université d’Aix-Marseille, Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Une analyse post-hoc a été menée sur l’étude de Phase IIIb ANDHI afin d’évaluer la réponse complète au benralizumab sur la base de critères liés à la polypose nasosinusienne (PNS) et à l’asthme.

Méthodes

Des patients adultes atteints d’asthme sévère à éosinophiles ont été randomisés pour recevoir un traitement par benralizumab ou un placebo pendant 24 semaines. Ceux présentant une PNS en cours, diagnostiquée par le médecin à l’inclusion, ont été intégrés dans cette analyse. La réponse complète a été définie comme l’obtention d’une amélioration cliniquement significative de −8,9 unités au test d’impact des symptômes sino-nasaux 22 (Sino-Nasal Outcome Test-22 [SNOT-22]) et des résultats cliniquement significatifs concernant quatre autres critères :

– le taux d’exacerbations d’asthme [asthma exacerbation rate (AER) : 0 exacerbation] ;

– le questionnaire respiratoire de St. George [St George's Respiratory Questionnaire (SGRQ) ; variation ≤ −4 unités] ;

– le VEMS [amélioration ≥ 200mL] ;

– et le questionnaire de contrôle de l’asthme [ACQ-6 ; variation ≤−0,5].

Résultats

À l’inclusion, les patients (n=96 benralizumab ; n=57 placebo) avaient un âge moyen de 53 ans, un nombre médian d’éosinophiles sanguins périphériques=510 cellules/μL, un AER moyen dans l’année précédente à 3,3, un VEMS moyen pré-bronchodilatateur à 55 % de la valeur prédite, un SNOT-22 moyen à 50,2, un score total SGRQ moyen à 53,1, et un ACQ-6 moyen à 2,9 (Fig. 1). Le pourcentage de patients ayant une amélioration cliniquement significative du SNOT-22 à la fin du traitement (semaine 24) était plus important sous benralizumab (69,8 %) vs placebo (43,9 %). À la semaine 24, le pourcentage de patients ayant une réponse complète («bon répondeurs») était plus important dans le bras benralizumab (42,7 %) vs placebo (5,3 %). Le pourcentage de bon répondeurs augmentait pour les patients atteignant le seuil de significativité de 3, 2 ou 1 critère supplémentaire (jusqu’à 53,1 % vs 12,3 %, 60,4 %, vs 24,6 % et 64,6 % vs 29,8 % pour le bras benralizumab vs le bras placebo respectivement).

Conclusion

La majorité des patients ayant un asthme et une PNS traités par benralizumab était des répondeurs au test SNOT-22 ; la plupart parvenait à atteindre une amélioration cliniquement significative de plusieurs critères d’évaluation de l’asthme (exacerbations, qualité de vie, fonction pulmonaire ou contrôle de l’asthme).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2020  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 86 - janvier 2021 Retour au numéro
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