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Eviction des pneumallergènes de l'environnement domestique - 16/04/08

Doi : RMR-03-2000-17-1-0761-8425-101019-ART91 

F. De Blay [1],

S. Casel [1],

F. Colas [1],

F. Spirlet [1],

G. Pauli [1]

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Eviction of airborne allergens for the household environment

Exposure to allergens could be either a risk factor of sensitization and nonspecific hyperresponsiveness in genetically predisposed patients or a risk of onset of asthma attack in certain allergic asthma. During the past 20 years, in western countries the houses have become tigher and the number of furred pets have increased and have been more kept inside the house which makes probable that exposure to indoor aeroallergen has increased. The development of new methods of allergen measurements allows a more precise identification of allergen source and reservoirs, an assessment of allergen exposure and a monitoring of allergen eviction methods.

Concerning mite allergens, controlled studies which showed a clinical efficacy are those with a global mite eviction and at least a 6 months follow-up. for cat and dog allergens, high efficiency-filters air cleaners or vacuum-cleaners are able to reduce airborne cat or dog allergen levels.

According to the increasing number of papers about allergen eviction, it seems logical to propose allergen eviction as "first line treatment" of allergic asthma. In the future, it would be interesting to develop biological markers to identify more accurately patients who have a clinical improvement after allergen eviction.

L'exposition allergénique peut représenter soit un facteur de risque de sensibilisation chez des sujets génétiquement prédisposés, soit être un facteur déclenchant de bronchospasme chez certains patients asthmatiques allergiques. Le plus grand confinement des habitations et la présence plus fréquente à l'intérieur des logements des animaux de compagnie rend probable l'augmentation de l'exposition aux pneumallergènes de l'environnement domestique. Parallèlement, le développement de nouvelles méthodes de détection des allergènes a permis l'identification précise de leurs sources et réservoirs, l'évaluation de l'exposition et la surveillance des mesures d'éviction.

En ce qui concerne les acariens, les études contrôlées dans lesquelles l'efficacité clinique des méthodes de réduction a été démontrée, sont celles où l'éviction a été la plus globale possible et a été poursuivie pendant au moins 6 mois. Pour les allergènes de chat ou de chien, l'utilisation de purificateurs d'air ou d'aspirateurs munis de filtre de haute efficacité permettent une réduction des concentrations aériennes en allergènes.

A la lumière des études cliniques de plus en plus nombreuses, il semble logique de considérer la réduction de l'exposition allergénique comme une des parties importantes du traitement de l'asthme allergique, sans que l'on connaisse actuellement les caractéristiques des patients qui en tireront le plus de bénéfice clinique.


Mots clés : Eviction. , Allergènes. , Acariens. , Animaux. , Moisissures.

Keywords: Eviction. , Allergens. , Mite. , Animals. , Mold.


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Vol 17 - N° 1

P. 29 - mars 2000 Retour au numéro
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