S'abonner

Augmentation de la réponse ventilatoire au COD chez la souris mutante conditionnelle Phox2b27Ala/+ par une action pharmacologique - 09/06/21

Doi : 10.1016/j.rmr.2021.02.052 
N. Ramanantsoa 1, T. Bourgeois 1, A. Madani 1, E. Sizun 1, M. Ringot 1, C. Delclaux 1, 2, S. Dauger 1, 3, M.P. d’Ortho 1, 4, B. Matrot 1, J. Gallego 1,
1 Université de Paris, Inserm 1141, Paris 
2 Explorations Fonctionnelles Pédiatriques, Hôpital Robert Debré, Paris 
3 Réanimation et Surveillance Continue Pédiatriques, Hôpital Robert Debré, Paris 
4 Explorations Fonctionnelles, Hôpital Bichat, Paris 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le syndrome d’hypoventilation alvéolaire centrale congénitale se manifeste par l’hypoventilation au cours du sommeil et la perte de la chémosensibilité au CO2. Il est causé par des mutations à expansion d’alanine du facteur de transcription Phox2b. In vitro, cette mutation provoque des agrégats protéiques cytoplasmiques et une perte d’activité transcriptionnelle. Ces anomalies sont diminuées par un traitement des cellules par la geldanamycine, inhibiteur de HSP 90. Nous avons testé l’efficacité d’un de ses dérivés hydrosoluble (17-DMAG) chez la souris Phox2b27Ala/+ porteuse d’une mutation conditionnelle dont l’expression est limitée à la région du noyau rétrotrapézoïde (RTN), le principal chémorécepteur central. Ces souris présentent une perte des neurones du RTN (env. 70 %) et une abolition de la réponse au CO2.

Méthodes

La ventilation basale (VE) et la réponse au CO2 (8 %) des souris mutantes et sauvages ont été mesurées par pléthysmographie entre 14 et 15heures après traitement au 17-DMAG (20mg/kg) ou au PBS.

Résultats

Figure 1.

Conclusion

Le 17-DMAG augmente la réponse ventilatoire au CO2 chez le mutant conditionnel Phox2b27Ala/+. Nos données ne permettent pas de dissocier la réponse métabolique au CO2 des réactions comportementales liées à la perception du stimulus. Ce résultat suggère tout de même qu’il est possible d’atténuer les effets toxiques de la mutation dans les neurones résiduels du RTN et d’en restaurer partiellement la fonction.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Physiologie, Contrôle ventilatoire


Plan


© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 38 - N° 6

P. 593 - juin 2021 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • L’atteinte de structures neurologiques centrales explique-elle le défaut de perception des sensations respiratoires constaté au cours de l’infection à SARS CoV 2 ?
  • A. Rivière, C. Bureau, M.C. Nierat, M. Decavèle, M.A. Galarza Jimenez, P. Laveneziana, C. Straus, A. Demoule, T. Similowski, C. Morélot-Panzini
| Article suivant Article suivant
  • Apnées obstructives et mixtes chez le souriceau DMSXL, modèle de la forme congénitale de la maladie de Steinert
  • E. Sizun, A. Madani, A. Huguet, T. Bourgeois, M. Ringot, N. Ramanantsoa, F. Cayetanot, L. Bodineau, J. Gallego, G. Gourdon, B. Matrot