S'abonner

La silice cause des difficultés - 25/08/21

Silica causes difficulties

Doi : 10.1016/j.rmr.2021.05.001 
S. Pointel a, P. Gay a, b, , F. Forest c, O. Tiffet d, T. Trouillon a, e, M. Froudarakis a, e, J.-M. Vergnon a, e
a Pneumologie et oncologie thoracique, CHU de Saint Etienne, Saint Etienne, France 
b Service de pneumologie, CHU Saint-Étienne, avenue Albert-Raimond, 42270 Saint-Priest-en-Jarez, France 
c Anatomie et cytologie pathologique, CHU de Saint-Étienne, France 
d Chirugie générale et thoracique, CHU Saint-Étienne, France 
e Pneumologie et oncologie thoracique, CHU Saint-Étienne, Saint-Étienne, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

La silicose et la sarcoïdose sont deux entités bien distinctes dans la littérature. L’ensemble des examens complémentaires non invasifs, y compris le scanner thoracique, ne permettent souvent pas de les différencier. L’anamnèse avec notamment une exposition professionnelle aux particules de silices identifiées est un facteur discriminant. Cependant, du fait du pouvoir pathogène de la silice, il serait possible d’avoir le développement simultané de ces deux pathologies chez un même patient. Pour illustrer cette situation, voici le cas d’un patient de 62 ans, qui s’est présenté initialement pour un tableau de dyspnée et toux productive. Le scanner thoracique montrait des infiltrats micronodulaires péribronchovasculaire et des adénopathies médiastinales. Les autres examens complémentaires ne retrouvaient rien de spécifique. Dans la démarche diagnostique, le patient a bénéficié de multiples prélèvements endoscopiques qui n’ont pas permis de conclure quant à l’une ou l’autre de ces pathologies. Il a donc bénéficié d’une biopsie pulmonaire chirurgicale qui a mis en évidence des lésions histologiques compatibles avec les deux pathologies. Des études récentes suggèrent que les particules inhalées, notamment la silice, pourraient être responsables de tableau de sarcoïdose. Il est cependant difficile de dire si, dans ce cas, la silice a été responsable du développement de la sarcoïdose.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Silicosis and sarcoidosis are two very distinct entities in the literature. All the additional non-invasive examinations, including the chest CT scan, often do not differentiate them. The history, including occupational exposure to identified silica particles, is a discriminating factor. However, due to the pathogenic power of silica, it would be possible to have the simultaneous development of these two pathologies in the same patient. To illustrate this situation, here is the case of a 62-year-old patient, who presented initially with a picture of dyspnea and productive cough. The chest CT showed micronodular peribronchovascular infiltrates and mediastinal lymphadenopathy. The other additional examinations did not find anything specific. In the diagnostic process, the patient had multiple endoscopic samples which did not make it possible to be conclusive on one or the other of these pathologies. He therefore underwent a surgical lung biopsy which revealed histological lesions compatible with the two pathologies. Recent studies suggest that inhaled particles, especially silica, could be responsible for the pattern of sarcoidosis. However, it is difficult to say whether, in this case, silica was responsible for the development of sarcoidosis.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Silice, Silicose, Sarcoïdose, Maladies professionnelles, Granulomatose

Keywords : Silica, Silicosis, Sarcoidosis, Professional illnesses, Granulomatosis


Plan


© 2021  SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 38 - N° 7

P. 768-772 - septembre 2021 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • L’entraînement des muscles inspiratoires en réhabilitation respiratoire
  • M. Beaumont, F. Le Tallec, E. Villiot-Danger
| Article suivant Article suivant
  • Prise en charge palliative ambulatoire d’un pneumothorax spontané secondaire bilatéral
  • P. Chauvin, L. Sohier, Y. Rochas, M. Kerjouan, A. Salé, M. Lederlin, S. Jouneau