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Position du citoyen Tunisien vis-à-vis de la vaccination contre le virus de la COVID-19 - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.138 
M.M. Hamoudi , R. Gargouri, N. Moussa, M.S. Oumare, A. Kotti, N. Bahloul, S. Msaad, S. Kammoun
 Service de pneumologie, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le SRAS-CoV-2 est devenu le problème de santé public dans le monde entier depuis plus d’un an, provoquant des atteintes parfois mortelles. De nombreux pays, dont la Tunisie, ont commencé leurs programmes de vaccination à grande échelle, puisqu’il s’agit du moyen unique pour réduire la gravité des formes cliniques et réduire la contagion.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude prospective qui s’est déroulée au mois de juin 2021 à Sfax. Le recueil des données s’est fait en parcourant des lieux publics (cafés, salons de thé, grandes surfaces…) et en invitant les participants à répondre à un questionnaire auto-administré à propos de la vaccination.

Résultats

Il s’agissait de 100 participants, dont la majorité étaient des hommes (56 %). La tranche d’âge entre 20 et 50 présentait 67 % des cas. Un niveau d’étude supérieur était noté dans 76 % des cas. Une activité professionnelle était notée dans 60 % des cas. Tous les candidats étaient aux courants du démarrage de la compagne de vaccination en Tunisie, dont 19, 57 % étaient inscrit dans la plate-forme evax. Des connaissances à propos des types de vaccins étaient présentes dans 90 % des cas. Au moins une dose de vaccin anti-COVID-19 était reçue par n=27 personnes, dont 88 % vaccinées par un vaccin à ARN. L’effet secondaire le plus fréquent était l’asthénie. L’absence totale d’une motivation à la vaccination était notée dans 45 % des cas, dont l’âge moyen était de 44 ans. La réticence a concerné tous les types de vaccins dans 90 % des cas. Le motif le plus fréquent du refus de la vaccination était la peur des effets secondaires. Pour les sujets motivés à se faire vacciner, le mobile était la présence de tares dans 22 % des cas et la volonté de protéger son entourage dans 27 % des cas. Par ailleurs, des comorbidités étaient présentes dans 33 % des cas. La vaccination était imposée par l’entourage chez n=6 personnes.

Conclusion

L’absence de motivation à la vaccination, notamment chez la majorité de la population jeune est évident en Tunisie. Il est essentiel d’assurer une campagne de sensibilisation surtout chez cette catégorie de gens encore actifs et vecteurs potentiels de transmission virale.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 109 - janvier 2022 Retour au numéro
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