Il n’y a aucune preuve sur le rôle de la prise antérieure des corticostéroïdes inhalés (CSI) dans l’évolution de la COVID-19. Notre objectif était d’évaluer l’influence des CSI dans le pronostic de la COVID-19.
Une étude rétrospective étalée sur 4 mois, incluant les dossiers de patients hospitalisés dans notre service pour infection COVID-19. Nous avons divisé notre population en 2 groupes G1 : patients ayant une maladie respiratoire chronique sous CSI et G2 : patients n’ayant pas reçu de CSI.
Au total, 100 patients étaient inclus dans notre étude. Quatorze pour cent des patients étaient sous CSI. Le sex-ratio dans le G1 était de 0,4 versus 1,8 dans le G2. L’âge moyen était de 57 ans dans le G1 contre 62,17 ans dans le G2. La moyenne de la saturation initiale en oxygène dans le G1 était de 84,92 % contre 85,62 % dans le G2. La moyenne du degré d’atteinte radiologique dans le G1 était de 50 % contre 44,4 % chez le G2. Il n’y avait pas de corrélation entre la prise de CSI et le degré d’atteinte radiologique (p=0,437) et la saturation initiale en oxygène (IOS) (p=0,738).
Dans notre étude, nous n’avons pas trouvé d’influence des CSI sur le pronostic de la COVID-19.
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Publié par Elsevier Masson SAS.