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État des connaissances, attitudes et pratiques des médecins de la région nord du Sénégal sur le syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.249 
F. Bâ 1, , J.K. Sambou 1, E.H.M. Bâ 2, F.B. Sar 3
1 Université Gaston Berger, Saint-Louis, Sénégal 
2 Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal 
3 Université Iba Der Thiam, Thiès, Sénégal 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le SAHOS est fréquent, méconnu et sous-diagnostiqué. La qualité de vie des sujets atteints est altérée, du fait du retentissement du SAHOS sur la vie professionnelle et sociale. Les symptômes ne sont pas toujours connus de la population et des professionnels de santé. Les patients atteints peuvent être traités pendant longtemps pour fatigue générale ou asthénie intense, migraine, troubles de l’humeur, hypertension artérielle ou d’autres troubles. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’état des connaissances, attitudes et pratiques des médecins de la région nord du Sénégal sur le SAHOS.

Méthodes

Une étude prospective transversale a été effectuée auprès des médecins des régions de Louga et de Saint-Louis du 01 juin 2020 au 01 août 2020. Le questionnaire d’OSAKA a été administré aux praticiens. Le consentement éclairé a été requis.

Résultats

Au total, 94 médecins ont été interrogés dont 79 hommes et 15 femmes. La tranche d’âge 30–39 ans était la plus représentée avec 47,9 %. Les spécialistes prédominaient (58,5 %). L’ancienneté dans la profession était de 5 à 10 ans pour 38,3 % et inférieure à 5 ans pour 31,9 %. La majorité affirmait n’avoir pas reçu d’enseignement sur le SAHOS. S’agissant des connaissances sur le SAHOS. Près de 63,8 % des médecins ne connaissaient pas la prévalence estimée du SAHOS et 55,3 % ne savaient pas que le traitement par pression positive continue peut provoquer une congestion nasale. L’apnée obstructive est un trouble clinique important à extrêmement important pour 89 % des sujets interrogés. 64,9 % n’étaient pas confiants dans le diagnostic du SAHOS ni dans la prise en charge (80,9 %) et dans la gestion de la PPC (87,2 %).

Conclusion

Le niveau de connaissance des médecins de la région nord sur le SAHOS est faible d’où la nécessité d’introduire dans les programmes de formation médicale les enseignements portant sur le SAHOS.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 154-155 - janvier 2022 Retour au numéro
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