La rhinite allergique est une pathologie fréquente qui touche notamment les jeunes avec un retentissement socioéconomique.
Déterminer les caractéristiques évolutives de la rhinite allergique associée à une hyperéosinophilie sanguine.
C’est une étude rétrospective incluant 299 patients suivis pour rhinite allergique confirmée par test cutané ou IgE spécifiques et suivis à la consultation externe de service de pneumologie Monastir. On a comparé deux groupes : groupe 1 (G1) incluant 180 sujets ayant une éosinophilie sanguine≥500/mm3 et groupe 2 (G2) : incluant 119 patients ayant une éosinophilie sanguine<500/mm3.
Notre population était caractérisée par une prédominance féminine (74,6 %) avec un âge moyen de la rhinite était 67,6 % des cas per annuelle. Le groupe 1 était caractérisé par l’association plus fréquente avec autres manifestations atopiques (93 % versus 78 % ; p=0,06), une rhinite plus sévère (17 % versus 8 % ; p=0,038), persistante (11 % versus 2 % ; p=0,01) plus symptomatique (p=0,04). L’association asthme rhinite chez le groupe 1 était caractérisée par un pourcentage plus important d’asthme mal contrôlé (28 % versus 6,8 % ; p=0,01).
La rhinite allergique est une pathologie invalidante, d’où l’intérêt de la mise en route des traitements ciblant les différents éléments du mécanisme inflammatoire notamment l’hyperéosinophilie.
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Publié par Elsevier Masson SAS.