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Tumeurs malignes endothoraciques non lymphomateuses du sujet jeune - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.371 
F. Barr , R. Boucetta, S. Aissani, F. Adila, M.A. Ouhab, R. Mohamed Cherif, S. Bellil, Z. Ali
 Service de pneumologie, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les tumeurs malignes endothoraciques du sujet jeune sont une entité rare; on assiste cependant à une augmentation de l’incidence du cancer bronchique primitif dû à plusieurs facteurs notamment le tabagisme à un âge précoce.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur 17 patients hospitalisés dans le service de pneumologie de l’hôpital central de l’armée durant la période 2015 à 2021.

Résultats

Dans notre étude, on note une prédominance masculine avec 76,46 % des cas. L’âge moyen était de 36,52 ans. Aucun antécédent dans 58,82 % des cas. Le tabagisme a été noté chez 64,70 % des patients. L’état général était le plus souvent conservé, un PS à 0 dans 52,94 % des cas, à 1 dans 29,41 % des cas, à 2 dans 11,76 % des cas et à 3 dans 5,88 % des cas. À l’imagerie thoracique la tumeur présentait d’emblée un contact avec les structures vasculaires du médiastin dans 23,52 % des cas. Le type histologique le plus souvent retrouvé était un adénocarcinome dans 82,35 % des cas, dont 11,76 % étaient à développement lepidique ; suivi du sarcome, retrouvé dans 17,64 % des cas; puis un carcinome muco-épidermoïde dans 5,88 % des cas. Le bilan d’extension était négatif dans 47,05 % des cas, le cancer était métastatique dans 52,94 % des cas, et a mis en évidence des localisations secondaires intra thoraciques dans 17,64 % des cas, et des localisations extra thoraciques dans 35,29 % des cas. Le cancer bronchique primitif était au stade IV dans 52,94 % des cas, au stade III dans 17,64 % des cas, dont 5,88 % au stade IIIB, et 11,76 % des cas au stade IIIC. On retrouve 5,88 % des cas au stade IIA et au stade 0. Le traitement institué était une chimiothérapie dans 52,94 % des cas, une radio chimiothérapie concomitante dans 11,76 % des cas, une chirurgie dans 17,64 % des cas, une chirurgie incomplète suivie d’une chimiothérapie dans 11,76 % des cas, et dans 5,88 % des cas une abstention thérapeutique a été décidée devant l’altération profonde de l’état général au moment du traitement.

Conclusion

Les tumeurs malignes chez le sujet jeune prennent de l’ampleur, et ont des caractéristiques particulières, l’absence de comorbidités et la conservation de l’état général sont des facteurs favorables à une bonne évolution sous traitement cependant, le retard diagnostic et la négligence des premiers symptômes engendre un diagnostic souvent tardif pour un traitement curateur.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 212 - janvier 2022 Retour au numéro
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