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Évaluation des troubles ventilatoires par spirométrie des travailleurs d’une industrie chimique sénégalaise en 2015 et en 2019 : étude comparative à propos de 126 cas - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.408 
E.M. Ndiaye 1, , S. Niang 2, M. Ndao 1, N. Ndiaye 1
1 Université Iba Der Thiam de Thiès, Thiès, Sénégal 
2 Université Gaston Berger, Saint Louis, Sénégal 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’environnement de travail dans les industries chimique est très pollué par des substances toxiques ou irritantes variées et les travailleurs sont exposés à des pathologies respiratoires professionnelles. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer les paramètres spirométriques des employés d’une industrie en fonction des produits manipulés.

Méthodes

Étude descriptive, analytique et comparative ayant inclus 126 travailleurs après recueil de leurs données spirométriques lors de la visite médicale annuelle en 2015 et en 2019. Les paramètres de la fonction respiratoire ont été mesurés avec un spiromètre marque Spirobank et le logiciel winspiroPRO 5,1. L’analyse statistique a été faite via le logiciel SPSS et R studio.

Résultats

La moyenne d’âge était de 44,87±6,73 ans. 64% étaient des non-fumeurs (n=82). Les employés occupant des postes de travail à ciel ouvert étaient majoritaires (47%) et 88% disaient respecter le port de masque dont 82% occasionnellement. En 2015, nous avons objectivé 26% (n=33) de troubles ventilatoires dont 64% de TFR isolés, 12% de TVO isolés et 24% de TVM. En 2019, une augmentation de 46% des TV (n=87) a été notée. Une diminution de la CVF, du VEMS, du DEP étaient significativement corrélée à l’utilisation combinée du soufre et du phosphate et à l’asthme, Le travail à ciel ouvert diminuait la CVF d’au moins 0,15% et le VEMS (0,21%). Les TVO étaient significativement corrélés à la profession et à l’ancienneté. L’exposition aux hydrocarbures réduisait le VEMS de 0,34%.

Conclusion

L’étude de la fonction ventilatoire des travailleurs chimiques a montré des anomalies fonctionnelles respiratoires avec une nette prédominance du TFR isolé qui s’accentue avec le temps.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 227 - janvier 2022 Retour au numéro
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