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Apport diagnostic de la scintigraphie pulmonaire dans l’embolie pulmonaire non confirmée par l’angioscanner - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.451 
N. Bougteb , S. Raftani, H. Arfaoui, H. Jabri, W. Elkhattabi, H. Afif
 CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’embolie pulmonaire (EP) est une pathologie fréquente, grave, multifactorielle, en l’absence de signe clinique pathognomonique, la démarche diagnostique repose sur l’évaluation de la probabilité clinique associée à la réalisation d’examens complémentaires.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective de janvier 2017 à juillet 2021, portant sur 74 patients suspectés d’EP avec D-dimères (+), répartis en deux groupes: groupe (A) de 45 patients avec angio-TDM (+) et groupe (B) de 29 patients avec angio-TDM (-)chez qui on a complété l’exploration par une scintigraphie pulmonaire de perfusion, Le but de notre travail est d’évaluer l’apport de la scintigraphie pulmonaire chez des patients avec probabilité clinique intermédiaire ou forte (score de Wells) et un angioscanner (−).

Résultats

Sur 74 patients suspectés d’embolie pulmonaire, la moyenne d’âge est de 55 ans dans le groupe (A) et de 47 ans dans le groupe (B) le sex-ratio H/F est de 1 dans le groupe (A) et 1,1 dans le groupe (B). Les antécédents pathologiques du groupe (A) sont dominés par la BPCO dans 24%, tuberculose pulmonaire chez 10% et de néoplasie dans 6%. Les antécédents pathologiques chez le groupe (B) sont dominés par l’hypertension pulmonaire (10%), BPCO (12%), et d’embolie pulmonaire dans 6%des cas de patients. Les manifestations cliniques chez le groupe (A) sont dominées par la tachycardie dans 100% la dyspnée dans 73% suivie par la douleur basithoracique dans 17% et l’hémoptysie dans 7%. Dans le groupe (B) la dyspnée représente 89% la tachycardie dans 97%, douleurs basithoraciques dans 48%, hémoptysie dans 13%. La prise en charge thérapeutique a été basée sur l’héparine à bas poids moléculaire avec relais par les antivitamines K. L’évolution a été favorable dans 93% des cas et 7% de cas de décès.

Conclusion

On note à travers ce travail qu’une scintigraphie pulmonaire a un apport non négligeable dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire quand on est devant l’association de la probabilité clinique intermédiaire est forte et l’absence de diagnostic alternatif plus probable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 247-248 - janvier 2022 Retour au numéro
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