Prise en charge des réactions d’hypersensibilité (RHS) au traitement antituberculeux combiné - 25/12/21
Résumé |
Introduction |
Les réactions d’hypersensibilité (RHS) au traitement antituberculeux combiné constitue un obstacle à la prise en charge de la tuberculose (TB). Le recours au test de réintroduction médicamenteuse reste jusque-là le seul test permettant d’identifier le médicament incriminé.
But |
Évaluer la prise en charge des RHS et souligner l’intérêt du test de réintroduction médicamenteuse dans l’identification de la molécule responsable.
Méthodes |
Étude rétrospective descriptive incluant les patients atteints de tuberculose sous la forme combinée du traitement antituberculeux sur une période de 10 ans (janvier 2010–décembre 2020).
Résultats |
Soixante patients ont présenté des RHS. L’âge moyen était de 42 ans. Une prédominance féminine était notée (sexe ratio de 0,3)6. La PEC des RHS consistait en l’administration d’antihistaminique dans 50 cas, une corticothérapie par vois générale dans 5 cas et une surveillance dans 5 cas. Le traitement a été arrêté définitivement chez 37 patients et une introduction progressive de la forme séparée a été adoptée chez ces derniers. Le test de réintroduction des antituberculeux a conclu à une mono sensibilité au PZA chez un patient et une poly allergie chez 6 patients. L’accoutumance orale aux antituberculeux a été pratiquée chez 6 cas (16,7 %). La molécule incriminée était la Pyrazinamidedans 6 cas, la Rifampicine dans 3 cas et l’Isoniazide dans un cas. L’accoutumance orale au traitement antituberculeux a réussi dans tous les cas. L’évolution était favorable dans tous les cas.
Conclusion |
Le test de réintroduction médicamenteuse est un élément clé dans la prise en charge des RHS au traitement antituberculeux combiné. Il permet d’identifier le médicament incriminé et d’ajuster le schéma thérapeutique de la TB.
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