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La transplantation pulmonaire à partir de donneurs vivants — aspects éthiques - 24/04/08

Doi : RMR-06-2002-19-3-0761-8425-101019-ART3 

A. Mauron [1],

J.-C. Chevrolet [2]

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La pénurie chronique de greffons pulmonaires fait de plus en plus fréquemment envisager le recours à des donneurs vivants. En France, cette procédure est possible aux conditions suivantes. Le donneur doit être majeur, et être un collatéral direct du receveur, parent, frère ou soeur, enfant (un conjoint ne peut être donneur que dans le cadre de l'urgence). Un formulaire d'information et de consentement éclairé, signé par chacun des deux donneurs, doit être déposé auprès du Président du Tribunal de Grande Instance du lieu du domicile du receveur. Du côté du receveur, les conditions pour une transplantation d'organes issus de vivants sont les mêmes que pour une transplantation à partir d'un don cadavérique (justification d'identité, prise en charge à 100 %, attestation de non inscription sur une autre liste). Au delà de ces aspects réglementaires, la transplantation pulmonaire à partir de donneurs vivants pose des problèmes éthiques et psychologiques complexes qui ne doivent jamais être éludés.

Devant les interrogations et demandes croissantes des patients et de leurs familles, le Comité de Rédaction de la Revue des Maladies Respiratoires a jugé utile de fournir aux lecteurs quelques éléments d'information et de réflexion, qu'ils trouveront dans l'éditorial ci-après.

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Vol 19 - N° 3

P. 279-281 - juin 2002 Retour au numéro
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