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Les patients ALK et ROS1 : quelle séquence ? - 16/10/22

Doi : 10.1016/S1877-1203(22)00118-5 
M. Duruisseaux 1, , R. Descourt 2, D. Moro-Sibilot 3
1 Service de Pneumologie, Hôpital Louis Pradel, Institut de Cancérologie Hospices Civils de Lyon, Lyon, France ; Centre de Recherche contre le Cancer de Lyon (CRCL), Inserm 1052, CNRS 5286, Lyon, France ; Université Claude Bernard, Université de Lyon, Lyon, France 
2 Service de Pneumologie, Centre Hospitalier Universitaire de Brest, Brest, France 
3 Service de Pneumologie, Unité d’Oncologie Thoracique, CHU Grenoble-Alpes, Grenoble, France 

*Auteur correspondant. Adresse e-mail : michael.duruisseaux@chu-lyon.fr (M. Duruisseaux).

Résumé

Le crizotinib, inhibiteur de l’activité tyrosine kinase d’ALK (iALK), disponible par voie orale est plus efficace et mieux toléré que la chimiothérapie en première ligne de traitement des cancers du poumon avec réarrangement ALK (CBNPC ALK+). Une résistance au crizotinib survient systématiquement. Il s’agit dans un tiers des cas de mutations de résistance, dans la moitié des cas de voies bypass et dans un tiers des cas de progression cérébrale. Les iALK de nouvelle génération (ceritinib, alectinib, brigatinib, lorlatinib, ensartinib) sont efficaces à la résistance au crizotinib. L’alectinib et le brigatinib, iALK de deuxième génération, et le lorlatinib, iALK de troisième génération, ont montré leur supériorité au crizotinib en première ligne de traitement en termes de survie sans progression et de contrôle de la maladie cérébrale au cours d’essais de phase III. L’alectinib et le brigatinib sont le standard de traitement en première ligne. Le lorlatinib, iALK de troisième génération, est très efficace en première ligne et pourrait devenir une option. Le crizotinib est le traitement de référence des CBNPC ROS1+ avancés. Le traitement à la rechute sous crizotinib n’est pas consensuel.

1877-1203/© 2022 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Crizotinib, an inhibitor of ALK tyrosine kinase activity (ALKi), available as an oral compound is more efficient and better tolerated than chemotherapy, in first-line setting treatment of patients with metastatic non-small lung cancer with ALK rearrangement (NSCLC ALK+). A resistance occurs systematically. In one-third of cases such resistance comes from the emergence of clones with a resistance mutation in ALK gene sequence, while in half of the cases some bypass pathways become hyper-activated, when one third of cases consists of a brain progression. The new generation ALKi (ceritinib, alectinib, brigatinib, lorlatinib, ensartinib) show good efficacy for resistance to crizotinib. Alectinib and brigatinib, two second-generation ALKi, and lorlatinib, a third generation ALKi, all showed their superiority as compared with crizotinib, in first line setting treatment, in terms of progression-free survival, survival without brain progression and control of brain disease, in large phase 3 trials. Alectinib and brigatinib thus became the standard of care in frontline. Lorlatinib, is very efficient in first-line setting either and might become a new treatment option. Crizotinib remains the reference treatment in advanced NSCLC ROS1+. The treatment at relapse upon crizotinib in such NSCLC ROS1+ patients is not currently consensual.

1877-1203/© 2022 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

MOTS-CLÉS : Cancer du poumon, Réarrangement ALK, Réarrangement ROS1, Survie, Séquence, Crizotinib

KEYWORDS : Lung cancer, ALK rearrangement, ROS1 rearrangement, Survival, Sequence, Crizotinib


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© 2022  SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 14 - N° 2S1

P. 2S178-2S188 - octobre 2022 Retour au numéro
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