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Réanimation en oncologie à l’heure de l’immunothérapie - 16/10/22

Doi : 10.1016/S1877-1203(22)00129-X 
A.-C. Toffart 1, 2, F. Gonzalez 3, D. Moro-Sibilot 1, 2, M. Darrason 4, 5, E. Azoulay 6,
1 UM Oncologie Thoracique, Service Hospitalo-Universitaire de Pneumologie et Physiologie, Pôle Thorax et Vaisseaux, Centre Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes, 38700 La Tronche, France 
2 Université Grenoble 1 U 823-Institut pour l’Avancée des Biosciences-Université Grenoble Alpes, 38700 La Tronche, France 
3 Unité de réanimation, Département Anesthésie-Réanimation, Institut Paoli Calmettes, 13009 Marseille, France 
4 Service de Pneumologie aigue spécialisée et cancérologie thoracique, Centre Hospitalier Lyon Sud, 69495 Pierre-Bénite, France 
5 Institut de Recherches Philosophiques de Lyon, Université Lyon 3, 69008 Lyon, France 
6 APHP – hôpital Saint-Louis, Réanimation médicale, 75010 Paris, France 

*Auteur correspondant. Adresse e-mail : elie.azoulay@aphp.fr (E. Azoulay).

Résumé

Depuis plusieurs années, l’immunothérapie prend sa place dans la prise en charge des tumeurs thoraciques, en particulier des cancers bronchiques non à petites cellules. Les inhibiteurs des points de contrôle de l’immunité ont amélioré significativement la survie des patients dont la tumeur y répond. De nouvelles questions se posent donc concernant leur admission en réanimation.

Cette question peut se poser au diagnostic, avant l’initiation de ces nouveaux traitements, ou en cours de traitement, notamment pour gérer certains effets secondaires graves. Une collaboration étroite entre oncologues et médecins intensivistes et réanimateurs est indispensable pour une prise en charge optimale de ces patients.

Dans cette revue, nous décrivons l’impact de ces nouveaux traitements anti-tumoraux sur la décision d’admission et la prise en charge en réanimation des patients atteints d’un cancer broncho-pulmonaire.

1877-1203/© 2022 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Over the past 10 years, immunotherapy has become an important part of the treatment of thoracic tumors, particularly non-small cell lung cancer. Immune checkpoint inhibitors have significantly improved the survival of patients with responsive tumors. New questions arise regarding their potential intensive care unit (ICU) admission.

This question may arise at diagnosis, before the initiation of these new treatments, or during treatment, particularly to manage serious side effects. Close collaboration between oncologists and intensivists is essential for optimal management of these patients.

In this review, we will therefore describe the impact of these new anti-tumor treatments on the decision to admit and manage lung cancer patients in intensive care.

1877-1203/© 2022 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

MOTS-CLÉS : Cancer bronchique, Réanimation, Inhibiteur des points de contrôle de l’immunité, Toxicités

KEYWORDS : Lung neoplasm, Intensive care unit, Immune checkpoint inhibitor, Side effects


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Vol 14 - N° 2S1

P. 2S287-2S292 - octobre 2022 Retour au numéro
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