S'abonner

Prise en charge des effets indésirables des immunothérapies en oncologie - 16/10/22

Doi : 10.1016/S1877-1203(22)00131-8 
B. Baroudjian 1, , V. Gounant 2, G. Zalcman 2, C. Lebbé 1
1 Université Paris Cité, Centre d’onco-dermatologie, Hôpital Saint-Louis, AP-HP.nord, 75020 Paris, France 
2 Université Paris Cité, Service d’oncologie thoracique, CIC Inserm 1425, Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP-HP.nord, 75018 Paris, France 

*Auteur correspondant. Adresse e-mail : barouyr.baroudjian@aphp.fr (B. Baroudjian).

Résumé

Les immunothérapies ou inhibiteurs de points de contrôle immunologiques sont devenues un traitement majeur des cancers. Les effets indésirables de ces anticorps monoclonaux anti-cytotoxic T lymphocyte antigen 4 (CTL A-4) et dans une moindre mesure anti-programmed cell death 1 (PD-1) et anti-programmed cell death 1 ligand 1 (PD-L1) sont très fréquents. Leur mécanisme, très différents des chimiothérapies classiques est lié à une activation immunitaire trop importante qui va s’attaquer potentiellement à tous les organes du corps et parfois mimer des pathologies auto-immunes. L’information du patient est un élément clé, en effet, plus vite le patient identifiera ses symptômes comme pouvant être liés au traitement (diarrhée, myalgies…) plus vite il les signalera à l’équipe et plus vite une prise en charge adaptée sera mise en place. L’antidote principal de ces effets indésirables est la corticothérapie générale, qui n’est pas systématique, mais qui permet dans la vaste majorité des cas la résolution de l’EI, le plus souvent avec une durée courte de traitement de 4 à 6 semaines (colite par exemple). Récemment, des RCP d’immunotoxicités ont été mises en place pour gérer les AE graves, autoriser ou non les rechallenge.

1877-1203/© 2022 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Nowadays immunotherapy or immune checkpoints inhibitors (ICI) consist of a major treatment of most of cancer types. Side effects of these monoclonal antibodies anti-cytotoxic T lymphocyte antigen 4 (CTL A-4) or less frequently anti-programmed cell death 1 (PD-1) or anti-programmed cell death 1 ligand 1 (PD- L1) are very commune. The mechanism is very different from those of cytotoxic chemotherapy, since liked to a hyper-stimulation of the immune system, leading to immune attack of virtually all organs, sometimes mimicking self-immune diseases. Patient information is crucial to help rapid identification of symptoms due to the treatment (diarrhea, myalgia…etc.), leading to rapid information of the medical team, and thus precocious adapted treatment. The main treatment remains corticosteroids, which are not systematic, but allow in the vast majority of cases the resolution of the adverse event. In the majority of cases the length of corticosteroid treatment is short from 4 to 6 weeks (in colitis for instance). Multidisciplinary boards dedicated to immunotoxicity are needed to standardize the treatments, and sometimes to allow resuming ICI when the immune toxicity is resolved.

1877-1203/© 2022 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

MOTS-CLÉS : Anti-PD-1, Anti-PD-L1, Anti-CTLA-4, Immunothérapie, Effets indésirables immuno-médiés, Corticoïdes, Réunion de concertation multidisciplinaire

KEYWORDS : Anti-PD-1, Anti-PD-L1, Anti-CTLA-4, Immunotherapy, Immune-related adverse events, Corticosteroids, Multidisciplinary board


Plan


© 2022  SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 14 - N° 2S1

P. 2S299-2S305 - octobre 2022 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • L’endoscopie interventionnelle (désobstruction et prothèse)
  • C. Lorut
| Article suivant Article suivant
  • Métastases cérébrales : la stéréotaxie… Jusqu’où ?
  • M.A. Bollet

Déjà abonné à cette revue ?