Bilan du cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules : quel bilan anatomique ? - 16/10/22
Résumé |
Le diagnostic de certitude de cancer du poumon repose sur l’examen anatomopathologique. Les prélèvements tissulaires (par biopsie), ou cellulaires (par lavage, cytoponction) sont réalisés à partir de la tumeur, des adénopathies associées ou d’un site métastatique accessible. Il existe différentes méthodes d’abord diagnostique d’une opacité suspecte de cancer bronchique. Des recommandations pour chacune des techniques ont été émises afin d’en maximiser le rendement diagnostique et de permettre des analyses immunohistochimiques ou de biologie moléculaire qui modifient la stratégie thérapeutique. Le premier objectif de ce propos est d’exposer les différentes méthodes diagnostiques et de proposer des pistes pour optimiser le diagnostic des cancers broncho-pulmonaires.
Définir le cTNM nécessite un bilan précis et rigoureux. Le second objectif de cet article est de présenter les modalités du bilan d’extension des CBNPC, en abordant les indications des examens d’imagerie ainsi que leurs limites. L’examen clinique reste essentiel. Le scanner thoracique avec injection de produit de contraste iodée est systématique. La taille de la tumeur, son extension pleurale, pariétale, endobronchique et médiastinale directe doivent être précisées de même que l’extension ganglionnaire. La TEP-TDM au 18FDG n’est pas indiquée en première intention mais est indispensable chez les patients potentiellement éligibles à un traitement curatif. L’imagerie cérébrale est indiquée, même chez les patients asymptomatiques. Le respect des recommandations et une organisation adéquate optimisent la prise en charge des patients.
1877-1203/© 2022 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
The definitive diagnosis of lung cancer relies on pathological examination. Tissue samples (by biopsy), or cell samples (by washing, cytopuncture) are collected from the tumor, associated lymphadenopathy or from an accessible metastatic site. There are different methods of diagnostic access to an opacity suspect of bronchial cancer. Guidelines have been published for each of the techniques in order to maximize their diagnostic efficiency and to allow either immunohistochemical or molecular analyses that modify the therapeutic strategy. The first objective of this topic is to describe the different diagnostic methods and to suggest paths to optimize the diagnosis of broncho-pulmonary cancers. Establishing cTNM relies on a precise and rigorous evaluation.
The second objective of this article is to present the modalities of NSCLC extension assessment, addressing the indications of imaging exams as well as their limitations. Clinical examination remains essential. Chest Computed-Tomography (CT) scan with iodine contrast injection is systematic. The size of the tumor, its pleural, parietal, endobronchial and direct mediastinal extension should be specified as well as the lymph node extension. 18FDG PET-CT is not indicated frontline, but is essential in patients potentially eligible for curative treatment. Brain imaging is indicated, even in asymptomatic patients. Compliance with such recommendations and proper organisation is needed to optimise patients management.
1877-1203/© 2022 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.MOTS-CLÉS : Cancer bronchique, CPC, CBNPC, Diagnostic, Bilan d’extension, CT-scan, TEP-TDM 18FDG
KEYWORDS : Lung cancer, NSCLC, SCLC, Diagnosis, Staging, CT-scan, PET-CT