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Les pleurésies purulentes non tuberculeuses : expérience du service de pneumologie du CHU Mohammed VI de Marrakech - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.161 
M. Hindi , L. Ajdir, S. Moatassime, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohammed VI, laboratoire LRMS, FMPM, UCA, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pleurésie purulente est une urgence diagnostique et thérapeutique, définie par la présence de liquide purulent entre les deux feuillets de la plèvre. Une prise en charge précoce demeure essentielle pour éviter les complications. L’objectif de ce travail est de déterminer le profil épidémiologique, clinique, bactériologique, radiologique, étiologique, thérapeutique et évolutif des pleurésies purulentes non tuberculeuses au service de pneumologie du CHU Mohammed VI.

Méthodes

Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 61 dossiers colligés au service des maladies respiratoires, étalée sur une période de 6 ans allant de janvier 2017 à juin 2022.

Résultats

Le nombre de patients a varié d’une année à l’autre. Un pic de 19 cas est noté en 2017 et une moyenne annuelle estimée à 13 cas/an. L’âge moyen est de e 44,76 ans avec des extrêmes allant de 16 à 83 ans, avec une nette prédominance masculine (88,52 %). L’intoxication tabagique a été enregistrée dans 54 % des cas. Le diabète est retrouvé dans 21,3 % des cas, néoplasie dans 9,83 % des cas, l’insuffisance rénale chronique dans 3,27 % des cas. La symptomatologie est dominée par la douleur thoracique et la dyspnée. Les aspects radiologiques étaient variables dominés par l’épanchement pleural libre chez 70,49 % des cas. La ponction pleurale a ramené un liquide trouble dans 72 % des cas. Les cultures étaient positives dans 34 cas. Les cocci gram positif représentent 50 % des germes déterminés. Tous nos patients ont bénéficié d’une sérologie VIH qui était positive chez 5 patients. Le traitement local est basé sur un drainage thoracique dans 73,7 % des cas, des ponctions pleurales évacuatrices dans 13 % cas et une décortication pleurales dans 12 % des cas. Une antibiothérapie est prescrite chez tous les patients. L’évolution est bonne dans 91,8 % des cas. Quatre patients ont gardé une pachypleurite séquellaire et on déplore un décès.

Conclusion

Le diagnostic du pyothorax est facile, le pronostic dépend du terrain sur lequel le pyothorax survient, du germe en cause, sa sensibilité aux antibiotiques, et du délai de mise en route d’un traitement adapté.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 120 - janvier 2023 Retour au numéro
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