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La pneumopathie aiguë communautaire varie-t-elle entre les deux sexes ? - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.174 
E. Ben Jemia 1, A. Naaroura 1, , H. Ouertani 1, A. Saidani 1, Y. Ben Attig 2, J. Ben Amar 1, M.S. Boudaya 2, H. Zaibi 1, H. Aouina 1
1 Service de pneumologie, hôpital Charles Nicolle, Tunisie 
2 Service de chirurgie A, hôpital Charles Nicolle, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pneumopathie aiguë communautaire (PAC) est une pathologie infectieuse fréquente et potentiellement grave, engageant le pronostic vital. L’évaluation initiale des patients est la première étape de la prise en charge. L’objectif de cette étude est de comparer la sévérité et l’évolution de la maladie entre les deux sexes.

Méthode

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur des patients hospitalisés pour PAC d’origine bactérienne dans le service de pneumologie de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis entre janvier 2018 et décembre 2020.

Résultats

Nous avons inclus 43 patients dont 27 hommes (63 %) et 16 femmes (37 %). L’âge moyen des hommes était 62±17 ans vs 59±18 ans chez les femmes (p=0,6). Le tabagisme actif était plus présent chez les hommes hospitalisés pour PAC (p˂0,001 ; r=−0,6). Les comorbidités ainsi que les données biologiques et l’aspect radiologique de la PAC ne différaient pas entre les 2 groupes. En revanche, la pneumopathie était plus grave chez les hommes, évaluée selon le score de CURB 65 (p=0,05 ; r=−0,09) et le score de Fine (p=0,04 ; r=−0,3). Tous les patients avaient reçu une antibiothérapie sous forme de βlactamin ou de Quinolone. L’évolution était favorable dans tous les cas. Le délai d’apyrexie, la durée d’hospitalisation et le nettoyage radiologique étaient plus longs chez les hommes sans différence significative (p˃0,05).

Conclusion

La pneumopathie aiguë communautaire semble être plus sévère chez les hommes tandis que l’évolution de la maladie ne varie pas selon le sexe.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 125 - janvier 2023 Retour au numéro
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