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Intérêt de la technique de pression négative expiratoire dans le dépistage d’une hypercollapsibilité des voies aériennes supérieures en cas de syndrome d’apnée obstructive du sommeil - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.239 
K. Derbel 1, , B. Barkous 1, A. Sayhi 1, 2, F. Guezguez 1, 2, N. Ben Abbes 1, A. Yahyaoui 1, S. Rouatbi 1, 2
1 Service de physiologie et explorations fonctionnelles, EPS Farhat Hached, Sousse, Tunisie 
2 Laboratoire de recherche « Insuffisance Cardiaque, LR12SP09 », EPS Farhat Hached, Sousse, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Une limitation importante du débit aérien dans les voies respiratoires est l’un des principaux déterminants du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS). L’objectif de cette étude était d’évaluer la variation du débit expiratoire (Δflow), calculé à l’aide de la pratique de la pression négative expiratoire (NEP) chez des patients suivis pour SAOS.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude transversale comparative incluant 74 adultes divisés, selon leurs résultats polysomnographiques en deux groupes : G1 les patients ayant un SAOS confirmé (n=42) et G2 le groupe contrôle formé de sujets sains (n=32). Une mesure du débit expiratoire lors de la respiration calme avec et sans la pratique de la NEP a été réalisée en positions assise et couchée. Le Δflow, exprimé en pourcentage, était défini comme étant le rapport sous les courbes débit expiratoire/volume courant avec et sans NEP.

Résultats

Les deux groupes étaient appariés pour l’âge et le sexe. Les index de masse corporelle et d’apnée-hypopnée étaient plus élevés chez G1 que G2 (respectivement 35±5 vs 26±5kg/m2 et 45,4±21,3 vs 1,8±2,6 ; p<0,05). Le Δflow moyen était plus bas chez G1 (p<0,05) et il a significativement chuté des positions assise à couchée chez les deux groupes G1 et G2 (respectivement, 177,7 % à 142,3 % et 217,9 % à 182,1 % ; p<0,05).

Conclusion

Dans le SAOS, les résistances des voies aériennes augmentent des positions assise à couchée, ce qui explique la chute majorée du Δflow. Ainsi, l’étude de la variation de Δflow peut être très utile pour le dépistage d’une hypercollapsibilité des voies aériennes supérieures chez les apnéiques.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 156 - janvier 2023 Retour au numéro
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