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Le diagnostic de l’asthme au travail - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.319 
N. Bahloul, A. Abbes , I. El Wadhane, W. Fki, H. Ayadi, S. Kammoun
 Service de pneumologie, CHU de Hédi-Chaker, Sfax 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le diagnostic de l’asthme au travail mérite toute l’attention du corps médical en raison de la fréquence et de l’importance de la prévention de l’exposition aux allergènes. Notre objectif était d’établir le diagnostic de l’asthme au travail à partir l’anamnèse, les données cliniques et les examens paracliniques.

Méthodes

Nous avons mené une étude transversale descriptive par un questionnaire auprès des patients asthmatiques actifs qui avaient consulté au service de pneumologie du CHU Hédi Chaker de Sfax durant une période de 4 mois. Notre questionnaire comporte une première partie évaluant les caractéristiques socioprofessionnelles, une deuxième partie sur l’évaluation de l’anamnèse et les données cliniques, une troisième partie correspondait aux examens paracliniques divisés sur deux, ceux qui confirmaient le diagnostic positif de l’asthme et d’autres qui confirmaient le lien de causalité entre la pathologie et la profession.

Résultats

Notre population comportait 107 patients dont 50,5 % étaient des hommes. Leur âge moyen était de 45,49±12,03 ans. Notre population était composée notamment des aide-ménagères et des boulangers 15,4 % des cas chacun et des agriculteurs et des couturiers 11,5 % des cas chacun. Les plaintes rapportées étaient notamment une dyspnée expiratoire chez 91,3 % des patients. L’auscultation pulmonaire révélait des râles sibilants chez 92 patients (88,5 %). Les explorations fonctionnelles respiratoires permettaient de confirmer le diagnostic d’asthme. La spirométrie avait objectivé un syndrome obstructif chez 81,3 % des patients. Une réversibilité totale était notée chez 38 patients (35,5 %). En l’absence d’anomalies à la spirométrie, un test de provocation bronchique non spécifique était pratiqué chez 5 patients revenant positif dans tous les cas. La symptomatologie était rythmée par l’exposition professionnelle dans 71,2 % des cas. Un test de provocation bronchique spécifique à la farine était réalisé chez 3 patients et il était positif dans tous les cas. Les tests cutanés spécifiques au latex étaient pratiqués chez 3 patients. Ce test était positif chez un patient. Le dosage des IgE spécifiques était pratiqué chez 4 patients. Un taux élevé d’IgE spécifiques au latex était trouvé chez un cas.

Conclusion

Le diagnostic de l’asthme au travail nécessite une démarche appropriée qui permet d’établir le diagnostic positif de l’asthme et de démontrer son origine professionnelle afin d’assurer les mesures préventives adéquates.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 188 - janvier 2023 Retour au numéro
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