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Profil étiologique du syndrome cave supérieure - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.378 
F. Haouassia , K. Chaanoun, N. Zaghba, H. Benjelloun, N. Yassine
 Service des maladies respiratoires, CHU d’Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome cave supérieure est la conséquence de l’interruption partielle ou totale du retour veineux cave supérieure. Les étiologies sont très variées, malignes ou bénigne. Les étiologies malignes sont dominées par le carcinome bronchogénique.

Méthodes

Nous en rapportons 267 cas que nous avons colligés au service des maladies respiratoires de 2000 à 2022.

Résultats

La moyenne d’âge est de 57 ans avec une nette prédominance masculine. Le tabagisme actif était retrouvé dans 85 % des cas, la dysphagie dans 15 % des cas et la dysphonie dans 13,5 % des cas. La radiographie thoracique montrait un élargissement médiastinal dans 64,5 % des cas et une atteinte parenchymateuse dans 17 % des cas. La TDM thoracique retrouvait des adénopathies médiastinales dans 37 % des cas, un processus médiastino-pulmonaire et un processus médiastinal dans 28 % des cas chacun, et une thrombose de la veine cave supérieure isolée dans 7 % des cas. Le diagnostic était posé par biopsie bronchique dans 42 %, par ponction biopsie transpariétale dans 18 %, par biopsie sous médiastinoscopie dans 13,5 % des cas, par biopsie ganglionnaire dans 11 % des cas et par ponction biopsie pleurale dans 15,5 % des cas. Le carcinome bronchogénique était noté dans 60 % des cas, l’hémopathie maligne dans 27 % des cas, le carcinome thymique et la maladie de Behçet dans 3,4 % des cas, un cancer de l’œsophage dans 1,7 % des cas et dans 7,9 % des cas l’étiologie n’a pas pu être confirmée. Associé au traitement étiologique, le traitement a été basé sur une corticothérapie dans 89 % des cas et les anticoagulants dans 18,5 % des cas. L’évolution était favorable dans 24,3 % des cas. Nous déplorons le décès chez 34,18 % des cas. Quarante-deux pour cent des patients ont été perdus de vue.

Conclusion

Plusieurs étiologies peuvent en être la cause, avec une prédominance des étiologies malignes rendant ainsi le pronostic mauvais et la prise en charge thérapeutique délicate.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 213-214 - janvier 2023 Retour au numéro
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