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Cohérence de la mini-spirométrie électronique (piko6) face à la spirométrie standard dans le dépistage de la BPCO chez les travailleurs du secteur BTP dans la wilaya Sidi Bel-Abbès (Algérie) - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.399 
C. Kandouci , A.B. Kandouci, O. Ghomari
 Laboratoire de recherche en environnement et santé, faculté de médecine, université de Sidi Bel-Abbès, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le dépistage de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est important car la prise en charge de la maladie permet de réduire son impact clinique en termes de dyspnée, de tolérance à l’exercice et d’exacerbations.

Objectif

Étudier la capacité diagnostique de la mini-spirométrie électronique (piko6) face à la spirométrie standard dans le dépistage de la BPCO chez les travailleurs du secteur BTP dans la wilaya Sidi Bel-Abbès.

Méthodes

Nous avons réalisé une étude descriptive de type transversal, portant sur des travailleurs du secteur BTP dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès sur une période de 6 mois du 1er décembre 2019 au 31 mai 2020. Ont été inclus dans l’étude les sujets âgés de plus de 40 ans, tabagiques actif ou non (plus de 10P/A), présentant ou non une symptomatologie respiratoire et/ou exposés aux différents toxiques industriels du secteur BTP (poussières, fumées et gaz) chez qui la mesure du souffle respiratoire était effectuée par mini-spirométrie électronique (PIKO 6). Les sujets dont le rapport VEMS/VEMS6<80% ont bénéficié d’une spirométrie standard pour confirmer le trouble respiratoire obstructif.

Résultats

Notre population d’étude était constituée de 182 salariés, tous de sexe masculin, 150 salariés (82,4 %) avaient un rapport VEMS/VEMS680 % (sujets non dépistés), 9 sujets (5 %) avaient 70VEMS/VEMS6<80% (sujets à risques) et 23 salariés (12,6 %) avaient VEMS/VEM6<70% (sujets dépistés). Pour les salariés dont le rapport VEMS/VEMS6 était<80% (32 salariés : 17,6 %) une spirométrie standard de confirmation du trouble ventilatoire a été effectuée. Seulement 2 salariés avaient un rapport VEMS/CVF<70% (1,1%) dont ils ont bénéficié d’un test de réversibilité pour différencier une BPCO d’un asthme. Ce test était incomplètement réversible, le diagnostic de BPCO a été posé. La prévalence de la BPCO diagnostiquée par mini-spirométrie électronique dans le secteur BTP était 12,6% (n=23) et celle diagnostiquée par spirométrie standard était de 1,1% (n=2).

Conclusion

La mini-spirométrie électronique n’est pas suffisante, à elle seule, pour le dépistage de la BPCO en milieu professionnel, elle doit être complétée par la spirométrie standard.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 222-223 - janvier 2023 Retour au numéro
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