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Epidémiologie des pneumopathies interstitielles diffuses en Guadeloupe : étude rétrospective 2013–2019 - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.462 
S. Neveu 1, , M. Chaptal 1, E. Rossigneux 2, S. Philbert 2, J. Gallois 1, N. Etienne 1, H. Testaert 1, J. Claudeon 3, M. Reynaud-Gaubert 5, F. Boulard 4, M. Receveur 4, M. Carles 6, E. Curlier 7, G. Elourimi 4, E. Ponce 4, G. Bailletx 4, G. Cadelis 1, C. Raherison-Semjen 1
1 Service de pneumologie, CHU de la Guadeloupe, Pointe-à-Pitre, France 
2 Cabinet libéral, Baie-Mahault, Guadeloupe, France 
3 Service de néphrologie, CHU de la Guadeloupe, Pointe-à-Pitre, France 
4 Service de médecine B, CH Basse-Terre, Basse-Terre, France 
5 Service de maladies respiratoires rares, mucoviscidose, pneumologie, hôpital Nord, Marseille, France 
6 Service de réanimation, CHU de la Guadeloupe, Pointe-à-Pitre, France 
7 Service de maladies infectieuses et tropicales, CHU de la Guadeloupe, Pointe-à-Pitre, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’épidémiologie des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) dans la population afro-caribéenne a été peu étudiée. Comparativement à la France métropolitaine, des différences en termes d’incidence et de gravité ont été rapportées [1]. L’objectif principal de cette étude était d’estimer l’incidence des PID en Guadeloupe dans leur ensemble et selon leurs étiologies. Les objectifs secondaires étaient d’en déterminer leurs caractéristiques clinico-démographiques, pronostiques et environnementales.

Méthodes

Il s’agit d’une étude épidémiologique rétrospective observationnelle des patients ayant été diagnostiqué ou suivi pour une PID chronique (PIDC) entre 2013 et 2019. Les incidences et prévalences ont été estimées pour l’ensemble des PID et selon leur étiologie.

Résultats

Sur la période d’étude, 235 cas de PID révélées sur le territoire Guadeloupéen ont été inclus. Cela représentait une incidence de 5,49 pour 100 000 habitants par an et une prévalence de 26,58 pour 100 000 habitants. Les PID sur connectivites comptaient pour 33% des patients avec une incidence de 1,65 pour 100 000 habitants. Les PID idiopathiques étaient retenues dans 21% des cas avec une incidence de 1,43 pour 100 000 habitants et la sarcoïdose concernait 32% des cas avec une incidence de 1,39 pour 100 000 habitants. Dans cette cohorte, le pourcentage de patients tabagiques était de 33%. 22% des patients atteints de FPI travaillaient dans l’agriculture.

Conclusion

Il s’agit de la première étude réalisée sur l’épidémiologie des PID en Guadeloupe. L’incidence des PID en Guadeloupe est inférieure à celle issue des populations européennes [2]. Les PIDC les plus fréquentes sont celles liées aux connectivites, la sarcoïdose et les PID idiopathiques.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 252 - janvier 2023 Retour au numéro
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