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Profil épidémiologique radio-clinique fonctionnel et étiologique des pneumopathies interstitielles diffuses - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.465 
A. Ketfi , R. Touahri
 Service de pneumologie de phtisiologie et d’allergologie, hôpital de Rouiba, université Alger1, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) représentent un groupe hétérogène d’affections pulmonaires, touchant essentiellement le tissu interstitiel, certaines sont de causes connues et d’autres sont idiopathiques. Le but de notre étude est de déterminer le profil étiologique, radio-clinique et fonctionnel des PID.

Méthodes

Étude rétrospective de 469 patients suivis pour une PID au service de pneumologie de l’hôpital de Rouiba (Alger) durant la période allant de 2015 à 2022.

Résultats

L’âge moyen de nos patients était de 59,3±13,4 ans avec une nette prédominance féminine dans 65,9% des cas. Le tabagisme était noté chez 45,2 % des cas. Les comorbidités associées étaient l’hypertension artérielle chez 26,9 % des cas, le diabète chez 21,4 % des cas et une pathologie thyroïdienne chez 11,8 % des cas. Les signes respiratoires étaient dominés par la toux sèche dans 85,6 %, la dyspnée dans 85,4 % et un hippocratisme digital chez 27,3 % des cas. La TDM thoracique était dominée par des lésions de verre dépoli dans 72,7 % des cas, un EPBV chez 23,7 % des cas, des lésions en rayons de miel dans 24,2 % des cas, un épaississement septal dans 63,7 % des cas, des images kystiques dans 15,2 % des cas, un aspect en mosaïque dans 5,5 % des cas. L’ensemble des lésions TDM étaient compatible avec une PINS dans 41,2 %, de POC dans 17,5 % des cas, de PIC dans 14,9 % et a une LIP dans 2 %. Les étiologies de PID sont multiples dominées par la sarcoïdose dans 17,3 % des cas et les connectivites à type de SSp dans 14,9 % des cas, une PR dans 16,6 % des cas, une sclérodermie 5,3 %, un LES dans 12,4 %, une connectivite mixte 5,8 %, un syndrome de chevauchement dans 7,7 %, une myosite dans 7,7 %, cependant une pneumopathie d’hypersensibilité probable était notée dans 13,9 %, avec une sérologie positive dans 2,8 % des cas, une exposition professionnelle a risque était retrouvée dans 6,6 % des cas. La FPI était retenue dans 7,7 %, une IPAF dans 11,1 % et une PINS idiopathique dans 7,0 %. L’EFR était marquée par un déficit ventilatoire restrictif dans 61,5 % des cas, un DVO dans 22,9 % des cas, un DVM dans 4 % des cas, un SPVA dans 26,8 % des cas et une distension pulmonaire dans 18,7 % des cas avec une moyenne de la CVF de 86,4 % de la valeur prédite, un VEMS de 81,4 % et une CPT de 89,7 %.

Conclusion

Les PID sont dominées par les étiologies secondaires notamment la sarcoïdose et les PID associées aux connectivites. Certaines caractéristiques cliniques, immunologiques et radiologiques aident à différencier les principales causes des PID.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 253 - janvier 2023 Retour au numéro
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