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Le profil épidémio-cliniques, paracliniques, et étiologiques des pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.469 
M. Nokra , H. Biborchi, S. Bounhar, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohamed VI, labo LRMS, FMPM, UCA, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) constituent un groupe de pathologies caractérisées par une infiltration de l’interstitium pulmonaire, ils sont des affections, graves par leur potentiel évolutif vers la fibrose. Le but de notre travail est de décrire les aspects épidémio-cliniques, paracliniques, étiologiques, et thérapeutiques des PID chroniques.

Méthodes

Nous avons analysé rétrospectivement les dossiers de patients hospitalisés pour PID colligés au service de pneumologie au CHU ERRAZI entre janvier 2020 et août 2022.

Résultats

Nous rapportons les résultats de 103 patients. La moyenne d’âge était de 58 ans. Une prédominance féminine a été noté dans 67,7 % des cas. Le tabagisme actif a été noté chez 17,6 % des patients. ATCDS ont été dominée par BPCO (11,8 %), et diabète (11,8 %). Une exposition environnementale ou professionnelle a été retrouvée dans 61 % des cas. Le délai moyen de diagnostic était de 35,5 mois. Les symptômes cliniques étaient dominés par la dyspnée (94,1 %) et la toux (78,7 %). Les râles crépitants étaient présents dans 83,3 % des cas. Au scanner thoracique, le rayon de miel était retrouvé dans 25,5 % des cas, les réticulations dans 49 % des cas, le verre dépoli chez 23,5 % des malades, le trappage aérien dans 9,8 % des cas, aspect en mosaïque chez 21,5 % des malades, les ADP médiastinales dans 31,4 % des cas, et des micronodules pulmonaires dans 29,4 % des cas. La bronchoscopie a été réalisée chez 66,6 % des malades. Elle avait montré un état inflammatoire dans 65 % cas, aspect de granulome 3 % chez des patients. Le lavage bronchoalvéolaire a objectivé une prédominance lymphocytaire dans 58,6 % des cas. Les biopsies bronchiques ont montré une granulomatose tuberculoïde non nécrosante chez 3 patients. La biopsie pulmonaire chirurgicale était en faveur une PINS dans un cas. Les étiologies des PID étaient dominées par la sarcoïdose dans 22 %, les connectivités dans 22 %, la pneumopathie d’hypersensibilité dans 20 %, et la fibrose idiopathique dans 14 %. La corticothérapie a été indiquée chez 66,6 % des malades, immunosuppresseurs chez 13,7 % des malades, et les anti-fibrosants chez 11,7 % des malades. OLD a été indiquée chez 15,7 % des malades.

Conclusion

Au terme de cette étude, le diagnostic positif des PID est aisé mais le diagnostic étiologique est plus difficile et reste dominé dans notre étude par la sarcoïdose, les connectivites et PHS.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 254-255 - janvier 2023 Retour au numéro
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