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Impact de l’obésité sur la sévérité de la fibrose pulmonaire idiopathique - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.468 
W. Ghribi 1, , A. Migaou 1, I. Touil 2, A. Ben Saad 1, R. Kaddoussi 1, S. Joobeur 1, L. Loued 1, H. Laajili 1, S. Maddeh 1, R. Bouguezzi 1, S. Cheikh Mhamed 1, N. Rouatbi 1
1 Service de pneumologie, hôpital Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 
2 Service de pneumologie, hôpital Taher Sfar, Mahdia, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est la forme la plus fréquente de pneumopathie interstitielle diffuse (PID) idiopathique chronique chez l’adulte. Peu de données existent sur l’impact de l’obésité comme comorbidité sur la sévérité de la FPI. Le but de ce travail est d’étudier la sévérité et la survie de la FPI chez les obèses en comparaison avec les non-obèses.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur 170 sujets suivis pour une FPI au service de pneumologie. On a devisé notre population en 2 groupes selon l’indice de masse corporelle (IMC) : G1 les patients obeses avec un IMC30kg/m2 (29 patients), G2 les patients non obeses avec un IMC˂30kg/m2 (141 patients).

Résultats

L’âge moyen de nos patients est de 65±2 ans. Le sex-ratio est de 0,63. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant l’âge et le genre. L’intoxication tabagique est statistiquement plus reportée dans le groupe des non-obèse (19 % dans G2 vs 6 % dans G1, p=0,012). L’étude des paramètres de sévérité de la FPI dans les 2 groupes montre l’absence de différence significative concernant la fréquence des exacerbations aiguës (65 % dans G1 vs 67 % dans G2, p=0,13), l’absence de différence significative entre les 2 groupes concernant l’évolution vers l’insuffisance respiratoire chronique (54 % dans G1 vs 47 % dans G2, p=0,08). La mortalité globale est de (68 %) dans G1 et de (66 %) dans G2 (p=0,12) et absence de différence significative de survie entre les deux groupes, la survie moyenne est de 55,9 mois dans G1 et de 36,2 mois dans G2 (p=0,07).

Conclusion

L’obésité ne présente pas un facteur aggravant la FPI, mais ceci n’empêche pas la nécessité de la prévenir et la traiter.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 254 - janvier 2023 Retour au numéro
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