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Impact de la pandémie COVID-19 sur le comportement et la qualité de vie du personnel de la santé à l’hôpital Hassan II d’Agadir (Maroc) - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.100 
F. Bounoua , A. Khannous, H. Moubachir, H. Serhane
 Service de pneumologie, CHR Hassan II, CHU Souss-Massa, FMPA, université Ibn Zohr, Agadir, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pandémie COVID-19 a entraîné une modification rapide de l’organisation des soins, avec un bouleversement de la vie quotidienne familiale, sociale et professionnelle de la population générale et du cadre soignant, en particulier ceux qui sont en première ligne. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’impact de cette pandémie sur le comportement et la qualité de vie du cadre soignant à l’hôpital Hassan II.

Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale exhaustive à visée descriptive et analytique réalisée auprès de personnel exerçant à l’hôpital Hassan II. La collecte des données a eu recours à la construction d’un web questionnaire sur la plateforme Google Forms.

Résultats

Parmi les 124 participants, 58,1 % étaient des femmes, la moyenne d’âge était de 29,3±2 ans. Parmi les patients, 39,2 % avaient des comorbidités : dominés par l’anxiété (17,7 %), les troubles de sommeil (16,3 %) et la dépression (9,7 %). Les médecins résidents étaient la catégorie professionnelle la plus représentée (40,3 %). Parmi les médecins résidents, 58,1 % assuraient les gardes aux services COVID-19, 42 % des soignants déclaraient travailler entre 35 et 48 heures par semaine, 32,3 % assuraient au moins 8 gardes par mois. Le retentissement négatif de la pandémie COVID-19 sur la vie sociale et les relations avec les autres était noté dans 79 % et sur la qualité du sommeil dans 40,3 %. Parmi les participants, 75,8 % exprimaient leurs sentiments de peur d’être infecté ou de transmettre le virus à l’entourage, 51,6 % devenaient plus irritables. L’appétit était diminué dans 24,2 % des cas. La consommation du tabac était augmentée chez 1,6 % des répondants. Par contre, la consommation d’alcool était absente dans 93,5 % des cas et diminuée dans 3,2 % des cas.

Conclusion

Cette crise sanitaire devrait nous aider à mieux comprendre la vulnérabilité des soignants à la souffrance physique et psychologique. Améliorer leur qualité de vie surtout en période de pandémie devient un enjeu important pour garantir une meilleure prise en charge des patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 96 - janvier 2023 Retour au numéro
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  • Attitudes des étudiants de la faculté de médecine et de pharmacie d’Agadir vis-à-vis la vaccination anti-COVID-19
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