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Évaluation des souris Scnn1b-Tg comme modèle d’infection pulmonaire à Mycobacterium avium complex - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.199 
J. Delomez 1, 2, , T. Grandjean 3, A. Froment 4, 2, F. Peltier 2, M. Perret 2, J.P. Lanoix 4, 2, V. Jounieaux 1, C. Andréjak 1, 2
1 Pneumologie, CHU Amiens-Picardie, Amiens, France 
2 Unité de recherche 4294, laboratoire AGIR, Amiens, France 
3 Inserm U1019-CNRS UMR 9017, centre d’infection et d’immunité de Lille, Lille, France 
4 Pathologies infectieuses, CHU Amiens-Picardie, Amiens, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Mycobacterium avium complex (MAC) est l’une des principales causes d’infection pulmonaire à mycobactéries non tuberculeuses. Son traitement est difficile, reposant sur une association d’antibiotiques (dont la clarithromycine est la pierre angulaire) parfois peu efficace et potentiellement toxique. Des modèles expérimentaux, notamment animaux, sont nécessaires pour le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques. L’objectif de notre étude était d’évaluer les souris Scnn1b-Tg, génétiquement modifiées pour développer des dilatations des bronches comme modèle d’infection pulmonaire à Mavium complex.

Méthodes

L’infection à MAC a été évaluée pour les souris Scnn1b-Tg et les souris BALB/c, modèle murin d’infection pulmonaire à Mavium validé. Nous avons donc comparé les coupes histologiques, la charge bactérienne et le profil inflammatoire cytokinique pour ces deux souches ainsi que la réponse au traitement par clarithromycine.

Résultats

Les souris Scnn1b-Tg développaient davantage de lésions macroscopiques. La charge bactérienne était significativement plus élevée pour ces souris pour les quatre premières semaines. En revanche, la réponse au traitement par clarithromycine était moins importante en comparaison avec les souris contrôle (Figure 1).

Conclusion

En regard de leur susceptibilité à l’infection à Mavium et leur profil inflammatoire, les souris Scnn1b-Tg pourraient constituer un nouveau modèle physiopathologique pour le développement des infections à MAC et permettraient de comprendre davantage les difficultés pour le traitement des patients porteurs de bronchectasies, notamment en termes de diffusion antibiotique. Leur faible réponse au traitement par clarithromycine ne permet pas, pour l’instant, de les ériger comme modèle pour l’évaluation de nouvelles thérapeutiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 109-110 - janvier 2024 Retour au numéro
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