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Profil épidémiologique et prise en charge des pneumothorax : à propos de 72 patients - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.277 
A. Kadi , F.Z. Lalami, O. Chabati, D. Benhabiles, F. Megdoud, M. Gharnaout
 Service de pneumologie a, faculté de médecine, CHU de Béni-Messous, université d’Alger 1, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le pneumothorax est défini par la présence d’air dans la cavité pleurale, cette cavité est normalement un espace virtuel où règne une pression négative par rapport à la pression atmosphérique.

Méthodes

Étude rétrospective réalisée au service Matiben de 2017 à 2022.

Résultats

Soixante-douze cas ont été colligés, 5 femmes et 67 hommes, avec un âge moyen de 42 ans et des âges extrêmes [17–80 ans]. La notion de tabagisme à été retrouvée chez 57 patients. Antécédents de pneumothorax chez 21 patients. Signes fonctionnels : douleur thoracique chez 71 patients, détresse respiratoire chez 11 patients. Étiologies : exacerbation de BPCO chez 10 patients, crise d’asthme chez 3 patients, séquelles de tuberculose pulmonaire chez 4 patients, lors d’un effort physique chez 10 patients, pneumonie chez 2 patients, fibrose pulmonaire chez 1 patient, histiocytose X chez 1 patient et idiopathique chez 41 patients. Localisation du pneumothorax : gauche chez 34 patients, droit chez 36 patients et bilatéral chez 2 patients. Traitement : exsufflation chez 7 patients (3 échecs qui ont nécessité un drain thoracique). Drainage thoracique d’emblée chez 65 malades. Complications : emphysème sous-cutané chez 12 patients (dont 8 BPCO) et suppuration chez 7 patients. Évolution : bonne évolution chez 62 patients, transfert en chirurgie chez 9 patients et décès chez 1 patient. Durée d’hospitalisation : moins de 15jours chez 43 patients et supérieure à 15jours chez 29 patients.

Conclusion

Le PNO est une affection qui atteint essentiellement le sujet jeune souvent tabagique, généralement bien toléré, mais la recherche de signes de gravités doit être systématique, le drainage pleural reste le traitement de 1re intention avec parfois des complications qui peuvent survenir. L’évolution reste dans la majorité des cas bonne, mais en cas de PNO chronique le traitement chirurgical doit être proposé.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 141 - janvier 2024 Retour au numéro
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