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Syndrome de Demons-Meigs - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.290 
W. Bouddine , N. Zaghba, K. Chaanoun, H. Harraz, H. Benjelloun, N. Yassine
 Service de pneumologie, CHU d’Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le syndrome de Demons-Meigs associe une tumeur bénigne de l’ovaire et des épanchements séreux (pleural, péritonéal) récidivants, mais résorbables après exérèse de la tumeur primitive. Très rare, sa physiopathologie reste obscure.

Méthodes

Nous rapportons dix cas de patientes hospitalisées au service de pneumologie du CHU Ibn-Rochd de Casablanca entre janvier 2017 et janvier 2023.

Résultats

La moyenne d’âge était de 50,5 ans avec des extrêmes allant de 45 à 52 ans. Le motif de consultation était une douleur thoracique chez toutes nos patientes. L’examen clinique a révélé un syndrome d’épanchement liquidien unilatéral dans sept cas, et bilatéral dans les trois autres cas, et des signes physiques d’ascite dans huit cas. L’imagerie abdominopelvienne objectivait une masse abdominopelvienne dépendante de l’ovaire. Le dosage du marqueur tumoral CA125 était très élevé chez toutes nos patientes avec une moyenne de 745 UI/mL. L’exploration chirurgicale révélait une ascite sérohématique sans aucune lésion péritonéale suspecte et un fibrothécome ovarien volumineux chez toutes nos patientes. Les suites opératoires étaient simples, avec un assèchement total et spontané des épanchements.

Conclusion

Le syndrome de Demons-Meigs est une pathologie bénigne et de bon pronostic. Le traitement est purement chirurgical. L’exérèse de la tumeur ovarienne entraîne un assèchement des épanchements pleuraux et péritonéaux.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 146 - janvier 2024 Retour au numéro
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