Apport de la TDM thoracique dans le diagnostic étiologique des pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques - 09/01/24
Résumé |
Introduction |
La TDM thoracique haute résolution est fondamentale dans le diagnostic positif et étiologique des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) chroniques. Le but de notre travail est d’analyser l’aspect scanographique des PID selon le radiologue et le confronter au diagnostic final retenu par le clinicien.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective concernant 74 patients suivis au service de pneumologie de CHU Farhat Hached de Sousse pour PID chroniques et ayant bénéficié d’une TDM thoracique haute résolution durant la période de janvier 2020 au juillet 2022.
Résultats |
Les diagnostics étiologiques retenus : 28 cas de fibrose pulmonaire idiopathique, 16 cas de sarcoïdose, 5 cas polyarthrite rhumatoïde et 11 patients n’avaient pas de diagnostic étiologique. Les aspects scanographiques dominants étaient : dilatation des bronches par traction dans 54 % des cas, aspect en rayon de miel dans 52,7 % des cas, des adénopathies médiastinales dans 51,4 % des cas, épaississement septal dans 47,3 % des cas et des réticulations dans 42 % des cas. Les lésions étaient bilatérales dans 100 % des cas avec présence d’un gradient apico-basal dans 55 % des cas. Le diagnostic final retenu correspond au diagnostic évoqué à la TDM thoracique dans seulement 53 % des cas. Pour la fibrose pulmonaire idiopathique, la TDM thoracique a conclu à : une UIP dans 46 % des cas, fibrose pulmonaire (46 %) et PID dans 8 % des cas. Pour la sarcoïdose, le scanner a évoqué le diagnostic de sarcoïdose dans 61 % des cas (11 patients), une origine tuberculeuse dans 2 cas et une origine néoplasique dans 2 cas. Pour les patients dont on n’a pas pu retenir un diagnostic étiologique, le scanner a conclu à une fibrose pulmonaire dans 54 % des cas, à une PID dans 27 % des cas, une origine infectieuse dans 9 % et une origine néoplasique dans 9 % des cas.
Conclusion |
La confrontation de l’imagerie thoracique aux données cliniques et paracliniques permet le plus souvent à aboutir au diagnostic étiologique des PID, d’où l’intérêt d’une bonne lecture de la TDM afin d’éviter le recours à la biopsie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 16 - N° 1
P. 150-151 - janvier 2024 Retour au numéroDéjà abonné à cette revue ?