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État des connaissances des parents tunisiens sur le tabagisme passif des enfants - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.436 
S. Rejeb , H. Mrassi, I. Moussa, N.E. Jallouli, L. Ben Hmida, A. Benzarti, I. Sahnoun, L. El Gharbi
 Service de pneumologie D, hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le tabagisme passif des enfants est un phénomène grave de plus en plus fréquent de par le monde. Notre objectif était de décrire les habitudes tabagiques et les connaissances parentales relatives à ce sujet.

Méthodes

Étude transversale menée à travers un questionnaire anonyme élaboré sur Google Forms et diffusé sur les groupes de parents (prs) des réseaux sociaux et par messagerie privée, durant le mois d’août 2023. Il s’agissait de 25 questions (6 sur les données démographiques, 6 sur les habitudes tabagiques et 13 sur les connaissances).

Résultats

Cent quarante prs, d’un âge moyen de 37±8 ans, ont répondu (89 mères ; 63,6 %). Leur niveau d’études était majoritairement universitaire (95 %). Vingt-quatre pour cent des prs (n=33) n’avaient jamais reçu d’informations sur le sujet, 18 % (n=25) ne connaissaient pas les types du tabagisme passif et 15,9 % (n=21) auraient souhaité avoir une consultation à but éducatif avant de devenir parents. Un tabagisme actif ou sevré était noté chez 40 % des prs (n=56). Durant la grossesse, 36 % des pères tabagiques fumaient en présence de leurs épouses, et 19 % des mères tabagiques continuaient à fumer. À noter que 30 % des prs ne connaissaient pas les risques du tabagisme sur le fœtus. Près de la moitié des répondants n’étaient pas informés sur l’autorisation des substituts nicotiniques pendant la grossesse. Quarante-trois pour cent des prs tabagiques déclaraient fumer en présence de leurs enfants à domicile et/ou en voiture. Seize pour cent ignoraient les méfaits du tabagisme passif sur l’enfant. Par ailleurs, l’asthme bronchique était la complication la plus reconnue par les prs. Trente prs (23 %) avaient cité le risque de mort subite chez le nourrisson exposé. Quarante-huit prs (34,3 %) affirmaient le risque de développer des cancers chez l’enfant en âge scolaire. La majorité des participants souhaitaient recevoir les réponses justes aux questions posées (n=110, 81 %).

Conclusion

Les connaissances parentales relatives aux risques du tabagisme passif sur la santé des enfants sont insuffisantes. Des efforts ciblés devraient être fournis dans le cadre des programmes de lutte antitabac.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 212 - janvier 2024 Retour au numéro
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