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Valeur pronostique du rapport neutrophile–lymphocyte dans le lavage bronchoalvéolaire chez les patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique : étude prospective - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.487 
A. Hedhli, N.H. Khezami , W. Jellasi, K. Echi, S. Chikhrouhou, Y. Ouahchi, S. Toujani, M. Mjid, B. Dhahri
 Université de Tunis el Manar, faculté de médecine de Tunis, service de pneumologie la Rabta, hôpital La Rabta, LR18SP02, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est une maladie chronique, évolutive et irréversible dont l’origine est inconnue. Plusieurs facteurs influencent l’évolution de la FPI. Peu d’études se sont intéressées à l’évaluation du rôle du rapport neutrophile sur lymphocyte (NLR) dans le LBA chez les patients atteints de FPI. Le but de cette étude était d’étudier le rôle pronostique du NLR dans le LBA au cours de la FPI.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant 80 patients atteints de FPI suivi à la consultation externe de service de pneumologie hôpital La Rabta de janvier 2018 à avril 2023. Le diagnostic de FPI a été retenu selon les recommandations de l’ERS 2022. La valeur seuil du NLR dans le LBA était de 2,9. Cette valeur a été définie par l’analyse de courbe ROC qui a montré l’air sur la courbe de 75 % [59 %–70 %] IC95 % pour une sensibilité de 70 % et une spécificité de 80 %. Nous avons individualisé 2 groupes: G1=NLR ∼2,9, n=54 ; G2=NLR<2,9, n=26.

Résultats

L’âge moyen était de 69,3 ans. Le sex-ratio était de 0,4. Les patients de G1 étaient plus dyspnéiques (p=0,028), avaient plus des signes extrarespiratoires avec p=0,034. Une hypercellularité a été plus notée dans le G1 (p=0,024). Le NLR était inversement corrélé au VEMS (p=0,013), à la capacité vitale forcée (CVF) (p=0,001) et à la CPT (p=0,013). Un déclin CVF>10 % était plus retrouvé dans le G1 (p=0,037). Les patients du G1 avaient une PaO2 moyenne plus abaissée (0,033). Le taux de mortalité était plus élevé dans le G1 (p=0,021). La moyenne de survie était de 22,35 mois dans G1 vs 28,39 mois dans G2 (p=0,013).

Conclusion

Un taux élevé de NLR dans le LBA était corrélé à un déclin plus rapide de la fonction respiratoire et à une mortalité plus élevée dans la FPI.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 233-234 - janvier 2024 Retour au numéro
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