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Évaluation de l’impact de la prise en charge des patients présentant une dyspnée d’effort inexpliquée en hôpital de jour pédiatrique à Robert Debré - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.064 
F. Coquelin 1, 3, , A. Bourmaud 2, A. Toumazi 2, P. Coste 2, N. Buridans 3, C. Benzouid 3, V. Houdouin 1, C. Delclaux 4, C. Peiffer 3, J. Pautrat 1, 3
1 Service de Pneumologie, Allergologie, CRCM Pédiatrique, Hôpital Robert Debré, Paris, France 
2 Unité d’Epidémiologie Clinique, INSERM CIC-EC, Hôpital Robert Debré, Paris, France 
3 Service de Physiologie et Explorations Fonctionnelles, Hôpital Robert Debré, Paris, France 
4 Service de Physiologie et Centre du Sommeil, INSERM Neuro-Diderot, Université Paris-Cité, Paris, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Malgré la fréquence de la dyspnée d’effort chez l’enfant, il n’existe pas de consensus concernant sa prise en charge. Notre hôpital de jour (HDJ) pédiatrique à l’hôpital Robert Debré (Paris, France) réalise une évaluation et une prise en charge de la dyspnée d’effort, comprenant un entretien avec un psychologue et une séance de rééducation respiratoire. Nos objectifs étaient de déterminer l’évolution de la dyspnée d’effort 3±1 mois après l’HDJ (jour 0) et d’identifier des facteurs associés à l’amélioration de la dyspnée d’effort.

Méthodes

Nous avons inclus les enfants adressés à notre HDJ entre mars 2018 et janvier 2021 pour dyspnée d’effort inexpliquée. Par la suite, une réévaluation des patients était réalisée par entretien téléphonique. L’évolution de la dyspnée d’effort entre le jour 0 et 3±1 mois après l’HDJ était évalué par un score allant de −8 (aggravation très importante de la dyspnée) à +8 (amélioration très importante de la dyspnée).

Résultats

Nous avons inclus 74 patients (âge médian 13,1 ans, 44 filles) et réévalué 68 d’entre eux. La médiane du score d’évolution de la dyspnée d’effort entre le jour 0 et 3±1 mois après l’HDJ était de 4,0 [0,0; 8,0] avec une amélioration de la dyspnée d’effort chez 46 (68%) des enfants. Une faible observance (moins de quatre jours par semaine) des exercices respiratoires réalisés au domicile après l’HDJ était associée à une amélioration moins fréquente de la dyspnée d’effort (OR=0,20 [0,04; 0,87], p=0,03) (Figure 1).

Conclusion

3±1 mois après la prise en charge dans notre HDJ, la plupart des patients présentaient une amélioration substantielle de leur dyspnée d’effort. L’observance des exercices respiratoires après l’HDJ est primordiale pour un meilleur résultat.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 39 - janvier 2024 Retour au numéro
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