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Valeur pronostique du rapport neutrophiles/lymphocytes sanguins au cours des cancers bronchopulmonaires non à petites cellules au stade IV - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.242 
O. Ben Moussa 1, 2, , H. Kamoun 1, 2, H. Rejeb 1, 2, S. Abdenneji 1, 2, G. Berkaoui 1, 2, D. Greb 1, 2, I. Akrout 1, 2, H. Hassene 1, 2, H. Ben Abdelghaffar 1, 2, H. Smadhi 1, 2, L. Fekih 1, 2
1 Service de pneumologie Ibn Nafis, hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, Tunisie 
2 Faculté de médecine de Tunis, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le rapport neutrophiles/lymphocytes (NLR) est un nouveau marqueur de l’inflammation impliqué dans plusieurs pathologies inflammatoires. Le but de notre étude est de déterminer l’impact du NLR sur le profil clinique, biologique et évolutif des patients atteints de cancers bronchopulmonaires non à petites cellules (CNPC) au stade IV.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 105 patients atteints de CNPC au stade IV, suivis au service de pneumologie, IBN Nafis de l’hôpital Abderrahmane Mami entre janvier 2021 et septembre 2023. Une valeur seuil du NLR a été définie par un NLR>5. On a divisé notre population en deux groupes : G1 : NLR>5 ; n=43 ; G2 : NLR<5 ; n=62.

Résultats

L’âge moyen était de 61,7±9,9 ans sans différence significative entre les deux groupes. Le sexe ratio était à 7. Le délai entre les premiers signes cliniques et la 1re consultation était plus long dans le G2 (1,9 mois vs 3,19 mois) (p=0,007). La dyspnée était plus fréquente dans le G1 (41,9 % vs 23 %) (p=0,04). Les patients du G1 avaient un BMI significativement plus bas (21,1kg/m2 vs 23,2kg/m2) (p=0,03). L’anémie (44,2 % vs 29 %) et l’hypoprotidémie (27,9 % vs 12,9 %) étaient plus fréquentes dans le G1 sans différence significative entre les deux groupes avec respectivement (p=0,1) et (p=0,054). Le taux de CRP était significativement plus élevé dans le G1 (67mg/L vs 41,7mg/L) (p=0,04). Le stade IVB était significativement plus fréquent dans le groupe G1 (65,1 % vs 33,9 %) (p=0,002). Les patients du G1 avaient plus de métastases hépatiques (25,6 % vs 8,1 %) (p=0,014). La majorité des patients du groupe G1 avaient progressé après traitement par chimiothérapie sans différence significative (64,3 % vs 59,7 %) (p=0,4). La survie en mois à partir de la confirmation du diagnostic (12,6 mois vs 9,2 mois) et à partir du début du traitement (11,2 mois vs 8,14 mois) étaient plus courtes avec respectivement (p=0,3) et (p=0,04).

Conclusion

Un NLR>5 est associé à la présence de métastases multiples et une durée de survie plus courte.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 120 - janvier 2025 Retour au numéro
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