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Facteurs associés aux décès des infections respiratoires basses dans le service de pneumologie du CHU de Befelatanana, Antananarivo, Madagascar - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.298 
S.M. Razafimpihanina 1, , K. Ravahatra 2, M. Tiaray Harison 3, Z.A. Razafindrasoa 1, A.W. Rakotondranaivo 2, D.O. Andriarimanga 1, F. Ramandray 5, M.O. Rasoafaranirina 4, J.R. Rakotomizao 1, R.N. Raharimanana 2, J.L. Rakotoson 1
1 Service de pneumologie, centre hospitalier universitaire de Befelatanana, Antananarivo, Madagascar 
2 Service de pneumologie, centre hospitalier universitaire de Fenoarivo, Antananarivo, Madagascar 
3 Service de pneumologie, centre hospitalier universitaire, place Kabary Antsiranana, Madagascar 
4 Service de pneumologie, centre hospitalier universitaire Tambohobe Fianarantsoa, Madagascar 
5 Département économie, université d’Antananarivo 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Les infections respiratoires basses (IRB) constituent un problème de santé publique dans les pays en développement, en raison de leur prévalence et de leur potentiel de gravité. Cette étude a pour objectif d’étudier les profils épidémio-cliniques et les facteurs associés aux décès des IRB.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective, descriptive et analytique sur une période de 3 ans allant de janvier 2020 à janvier 2022. Les patients âgés de plus de 15 ans hospitalisés pour IRB non tuberculeuses et ayant une polymerase chain reaction COVID-19 négative ont été inclus dans notre étude. Après une analyse multivariée par régression logistique, la variable ayant une valeur de p<0,05 était considérée comme facteurs associés aux décès.

Résultats

Au total, 60 patients ayant un dossier traitable ont été retenus pour cette étude, avec 20 décès, soit un taux de mortalité de 33,3 %. L’âge moyen était de 46 ans avec un sex-ratio (H/F) de 1,95. Les antécédents étaient dominés par le tabagisme (39,7 %) et l’éthylisme (30,8 %). La toux représentait 88,2 % des symptômes respiratoires. Après l’analyse multivariée, les facteurs de risque de décès identifiés étaient l’âge>60 ans (p=0,001), le délai d’admission>14 jours (p=0,004), le diabète (p=0,012), la BPCO (p=0,02), l’éthylisme chronique (p=0,032) et l’élévation de l’ASAT (p=0,003). Les patients ayant reçu une antibiothérapie à base de ceftriaxone avaient plus de risque de mourir (OR : 62) que ceux ayant été traités avec l’amoxicilline acide clavulanique (OR : 11,2).

Conclusion

Les stratégies de réduction du taux de décès doivent inclure une sensibilisation des patients à consulter le plutôt un centre médical, l’adoption d’un traitement adapté et la prise en compte des facteurs de risque de décès.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 145 - janvier 2025 Retour au numéro
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