De pronostic, généralement bénin, Le COVID-19 est redoutable chez les personnes vulnérables et/ou porteurs d’une comorbidité pouvant conduire à une hospitalisation.
Étudier les pathologies respiratoires basses chroniques chez les patients COVID-19 et facteurs de risque d’hospitalisation.
Étude de cohorte rétrospective et analytique au service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Treichville des patients COVID-19 hospitalisés du 11 mars 2020 au 31 décembre 2022.
L’hypertension artérielle (HTA) était la comorbidité dominante, soit 46,37 %. Les pathologies respiratoires chroniques n’étaient représentées que par l’asthme et venaient en troisième position après l’HTA (46,37 %) et le diabète (19,76 %), soit une prévalence de 17,74 %. Une prédominance masculine était notée (sex-ratio de 0,91) avec un âge moyen de 58±19,12 ans. La toux et la dyspnée étaient les symptômes respiratoires dominants avec des proportions égales (65,91 %). À l’imagerie thoracique, la radiographie réalisée par 11 patients/44 (25 %) présentait comme principale lésion, le syndrome alvéolo-interstitiel (45,45 %) et le scanner chez 8 patients/44 (18,18 %) montrait des lésions de verre dépoli (50 %). En analyse multivariée, l’âge≥65 ans (p<0,05) et la fréquence respiratoire≥30 (p<0,05) étaient respectivement des facteurs associés à l’admission en hospitalisation conventionnelle (OR : 10,63 ; IC95 % [1,32–85,32]) ; (OR : 5,06 ; IC95 % [1,15–22,19]) ou en soins intensifs (OR : 17,73 ; IC95 % [1,43–219,74]) ; (OR : 6,13 ; IC95 % [1,09–34,40]) chez les patients COVID-19 avec pathologie pulmonaire basse chronique.
Le COVID-19 sur antécédents de pathologie respiratoire basse chronique connue ou révélée, constitue une réalité avec risque d’admission en milieu hospitalier. L’âge≥65 ans et une fréquence respiratoire≥30 ont été identifiés comme des facteurs associés à l’admission en hospitalisation conventionnelle ou en soins intensifs.
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Publié par Elsevier Masson SAS.