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Traitements antérieurs et concomitants chez les patients avec toux chronique réfractaire : analyse post-hoc de l’étude SOOTHE - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.335 
J. Smith 1, A. Bourdin 2, , L. McGarvey 3, A. Morice 4, M. Sher 5, M. Garin 6, R. Yang 6, C. Bonuccelli 6
1 Université de Manchester, Manchester, Royaume-Uni 
2 Département de pneumologie et addictologie, CHU de Montpellier, Montpellier, France 
3 Université Queen, Belfast, Royaume-Uni 
4 École de Médecine Hull York, Hull, Royaume-Uni 
5 Sher Allergy Specialists, Largo, FL, États-Unis 
6 GSK, Upper Providence, PA, États-Unis 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Les patients souffrant de toux chronique réfractaire sont souvent traités pour des maladies sous-jacentes connues pour être fréquemment associées à de la toux. L’objectif est d’évaluer dans la toux chronique réfractaire (TOCRI) les traitements utilisés au cours du temps pour ces causes suspectées de la toux.

Méthodes

L’étude SOOTHE (NCT04678206) est une étude clinique de phase 2b, randomisée, multicentrique, en double aveugle, contrôlée par placebo, en 2 groupes parallèles permettant de déterminer la dose thérapeutique de camlipixant dans le traitement de la TOCRI. Cette étude post-hoc évalue les traitements antérieurs et concomitants rapportés par les patients (pts) et notés par les investigateurs.

Résultats

Parmi les 310 pts analysés avec TOCRI, 73,2 %, 75,5 % et 69,4 % rapportaient un traitement antérieur et 31,6 %, 36,5 % et 28,4 % un traitement concomitant au moment du screening pour respectivement l’asthme, le reflux gastro-œsophagien (RGO) et le syndrome de toux d’origine des voies aériennes supérieures (STOVAS). La plupart des pts déclarant avoir reçu antérieurement un traitement pour l’asthme, le RGO ou le STOVAS, ont déclaré l’absence d’amélioration de leurs symptômes, aussi bien les hommes que les femmes. Au screening, plus d’hommes que de femmes ont déclaré un traitement concomitant pour l’asthme. La proportion de pts qui rapportaient un traitement préalable ou concomitant de l’asthme ou du STOVAS était similaire chez les<65 ans et65 ans mais plus de patients65 ans avaient reçu ou recevaient un traitement du RGO. Davantage de pts<65 ans ont déclaré l’absence d’amélioration avec un traitement préalable par antileucotriène par rapport aux65 ans (Fig. 1).

Conclusion

Malgré l’utilisation de traitements pour des causes potentielles classiques de toux chronique, les patients inclus n’avaient pas un contrôle correct de leur toux indépendamment de leur âge ou de leur genre.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 161-162 - janvier 2025 Retour au numéro
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